Présentation de l’éditeur
La vie est parfois cruelle. Après avoir passé tant d’années à papillonner de femme en femme, Michael Stirling est tombé amoureux fou de la seule femme qu’il était interdit d’aimer : Francesca, l’épouse de son cousin John, que Michael aime comme un frère.
Quand John meurt brutalement, Michael devient comte de Kilmartin. Désormais, Francesca est libre, mais le souvenir du défunt se dresse entre eux. Comment trouvé le bonheur sans avoir l’impression de trahir celui qu’ils chérissaient tant ?
Avis de Callixta
La saga des Bridgerton continue avec déjà un sixième opus et un nouvel enfant de cette famille nombreuse. C’est toujours aussi bon et brillant, un peu différent des autres romans puisque le début est plutôt dramatique et laisse peu de place à l’humour et à la verve de Julia Quinn mais c’est pour mieux les retrouver ensuite.
Francesca est donc la sixième des enfants et s’est mariée relativement jeune avec un homme dont elle est tombée amoureuse. Elle a passé deux années de bonheur tranquille auprès du comte de Kilmartin, son époux mais aussi entourée par sa famille, les Stirling. Parmi eux, il y a le cousin de son mari, Michael, un libertin invétéré, joyeux et séduisant en diable.
Le couple est très proche de ce cousin et Francesca le considère comme son ami ; les sentiments de Michael sont malheureusement pour lui bien plus forts et vifs puisqu’il est tombé amoureux d’elle au premier regard, seulement quelques heures avant le mariage qui ne pouvait que les séparer définitivement. Tout aurait pu continuer comme cela si John n’était pas mort brutalement, bouleversant un fragile équilibre. Il faudra un long moment avant que Michael et Francesca puissent faire évoluer leur relation.
Il n’était pas évident de poursuivre la série sans se répéter, nous en sommes tout de même au sixième tome mais Julia Quinn choisit ici un thème plutôt grave celui du veuvage pour en donner sa version et c’est comme d’habitude une totale réussite qui émeut mais pousse à sourire bien souvent surtout dans la deuxième partie du livre.
L’histoire se déroule en réalité sur quatre années et montre combien il est difficile aux deux jeunes gens d’oublier le mari de Francesca. C’est un thème classique de la romance que Julia Quinn ne cherche pas spécialement à renouveler mais qui possède un charme que nous connaissons à cet auteur.
Francesca est une Bridgerton un peu atypique, plus réservée que les autres membres de sa famille qui ne demandait qu’à vivre de la façon la plus classique qui soi. Elle mettra beaucoup de temps à analyser ce qui l’unit à Michael. Quant à lui, il fait partie des grands héros de l’auteur. Il est séduisant, très loyal et amoureux fou d’une femme qu’il respecte trop pour espérer séduire, lui qui a toutes les femmes à ses pieds. Mais quand il se décide enfin, cela donne à des scènes délicieusement épicées qui correspondent très bien à la réputation de séducteur du jeune homme.
Évidemment, les dialogues sont encore une pure réussite. Ils sont nombreux entre Francesca et Michael qui se connaissent bien et à travers leurs échanges, nous suivons l’évolution de leur relation. Des conversations badines du début parfaitement admissibles entre amis à celles bien plus tendues et chargées d’émotion de deux amants qui se cherchent, Julia Quinn a un talent fou pour nous communiquer leurs sentiments.
L’histoire, pour sa plus grande partie, se déroule en fait en même temps que celle de Colin, très présent (et influent) dans ce livre et nous croisons aussi beaucoup Violet, la mère de cette joyeuse fratrie. La construction de la série est de ce point de vue très habile puisque tout s’entrecroise mais ne gêne pas le lecteur qui n’a pas lu tous les épisodes.
Il ne reste plus qu’à attendre patiemment les aventures de Hyacinthe et du petit dernier, Gregory, respectivement attendues pour octobre et février 2011. En attendant, Francesca vous ravira dans sa quête d ‘un second amour.
Fiche Technique
Format : poche
Editeur : J’ai lu
Collection : Aventures et Passion
Sortie : 15 septembre 2010
Prix : 7,40 €