Babylone : tome 1, La traque – Avis +/-


– Babylone n’a aucune déontologie
– Quelle remarque surprenante de la part de quelqu’un dont l’outil de travail est un Désert Eagle.

Autrefois, Max Ferlane travaillait pour ‘Babylone’ une agence de sécurité spécialisée dans l’exfiltration des personnes (des personnes riches et puissantes). À présent, Max a repris sa liberté. Il travaille en indépendant et met ses talents au service des démunis.

Sa nouvelle mission consiste à faire quitter son pays à Keïcha, une jeune Africaine victime d’un mariage forcé. Problème : le pays en question, le Kasongo[[Le Kasongo est le nom d’une région de la république du Congo, qui dans cet album a fait sécession]], connaît une guerre civile. Autre problème : Max souffre visiblement de stress post-traumatique.

Cependant tout marche bien, trop bien peut-être. Sur le point de décoller pour la France, Max et sa protégée sont interceptés… par la société Babylone. Le marché est simple : Max effectue une exfiltration (des plus risquées) pour eux et Keïcha ne sera pas livrée à la vindicte populaire.

Apparemment tout est simple. Mais peu à peu, on réalise que bien des personnages ont plusieurs facettes. Les informations sur le passé, y compris celui du héros, se succèdent. La règle semble être celle de la dissimulation.

À ce propos, la réapparition de Keïcha après son emprisonnement surprend. Comment a-t-elle réussi à s’échapper ? À moins qu’elle aussi ne soit pas celle qu’elle prétend être.

Un bon début pour cette série dont le scénario repose avant tout sur la complexité des personnages.

Fiche technique

Format : album
Pages : 56
Scénario : Laurent Galandon & Frank Giroud
Dessin : Philippe Nicloux
Couleurs : Denis Bechu
Editeur : Le Lombard
Collection : 3e vague
Sortie : 26 juin 2020
Prix : 12,45 €