Ozzak veut redonner aux Français le goût des salles obscures à l’approche des fêtes.
Alors que la fréquentation cinématographique poursuit sa chute en 2025 — près de 18 millions d’entrées perdues entre janvier et août — la jeune plateforme propose une alternative simple : remplir les fauteuils vacants grâce à l’intelligence tarifaire. Déjà adoptée par plus de 80 cinémas, Ozzak permet de proposer des places jusqu’à –50 %, sans carte ni abonnement.
Le principe est inspiré du yield management, utilisé dans l’aérien ou l’hôtellerie : ajuster les prix en temps réel pour optimiser la fréquentation, sans dévaloriser le service. Une logique qui porte ses fruits : 75 % des utilisateurs déclarent aller deux fois plus souvent au cinéma depuis leur inscription, et 20 % n’y allaient jamais auparavant.
À l’approche de Noël, Ozzak entend raviver une tradition en perte de vitesse : celle des sorties en famille et du plaisir partagé en salle. Chaque siège invendu devient l’occasion d’offrir un moment de cinéma à petit prix, dans une période où l’envie de lien et d’évasion se fait plus forte.
L’entreprise voit plus loin. Dès novembre 2025, elle s’étendra en Belgique, puis en Suisse et au Luxembourg début 2026. Une version Ozzak 2.0 est également annoncée pour décembre, intégrant de nouvelles fonctionnalités personnalisées. L’objectif : bâtir un véritable écosystème européen dédié au cinéma et à la culture partagée.
Née d’une observation simple – une salle quasi vide pour une projection de Spiderman – la plateforme poursuit aujourd’hui la mission imaginée par ses trois fondateurs : faciliter l’accès au cinéma, soutenir les exploitants et renouer avec le plaisir du grand écran.