Alien:Earth : 1/7 – Avis +

Plateforme : Disney

série américaine de Noah Hawley (2025)

Présentation officielle

Lorsqu’un mystérieux vaisseau spatial s’écrase sur la Terre, une jeune femme et un groupe de militaires font une incroyable découverte sur place qui les confronte à la plus grande menace que la planète n’ait jamais connue.

En 2120, la Terre est gouvernée par cinq corporations : Prodigy, Weyland-Yutani, Lynch, Dynamic et Threshold. À cette époque, les cyborgs (humains dotés de parties biologiques et artificielles) et les synthétiques (robots humanoïdes dotés d’intelligence artificielle) cohabitent avec les humains. Mais la donne change lorsque le jeune prodige, fondateur et PDG de Prodigy Corporation, dévoile une nouvelle avancée technologique : les hybrides (robots humanoïdes dotés d’une conscience humaine).

Le premier prototype hybride, baptisé Wendy, marque une nouvelle ère dans la course à l’immortalité. Après la collision du vaisseau spatial de Weyland-Yutani avec Prodigy City, Wendy et les autres hybrides rencontrent des formes de vie mystérieuses, plus terrifiantes que quiconque aurait pu l’imaginer…

Prequel dont l’action se déroule deux ans avant les événements du film de Ridley Scott “Alien” (1979).

Avis de Isabelle

Le septième épisode d’Alien : Earth est excellent et montre une accélération des événements sur la petite île devenue un lieu de tous les dangers.

Le scénario de Noah Hawley et de Maria Melnik se concentre sur les différents personnages, confrontés à des choix parfois inattendus. Les sous-intrigues convergent vers l’endroit où sont gardés les spécimens extraterrestres. Réalisé par Dana Gonzales, l’épisode exploite parfaitement aussi bien les bâtiments de l’île isolée que ses paysages naturels, offrant une grande variété de décors.

Sydney Chandler est remarquable en jeune fille prenant conscience de son véritable statut. Alex Lawther est impeccable dans le rôle du frère protecteur, prêt à tout pour veiller sur elle. Samuel Blenkin campe un jeune milliardaire obsédé par le profit, tandis que Timothy Olyphant incarne avec justesse un responsable scientifique. Essie Davis apporte de la sensibilité en chercheuse jouant le rôle de mère de substitution auprès des jeunes dont l’esprit a été transféré dans des corps de synthèse. Babou Ceesay est convaincant en responsable de la sécurité du vaisseau spatial contenant initialement les extraterrestres. Enfin, Adarsh Gourav et Jonathan Ajayi sont très justes en jeunes gens ayant du mal à s’adapter à leurs nouveaux corps adultes.

Les effets spéciaux sont splendides et les créatures toujours aussi impressionnantes. Cette fois, aussi bien le xénomorphe que l’étrange « œil poulpe » sont mis en avant. Ce dernier, véritable trouvaille de la série, vole régulièrement la vedette au plus célèbre des aliens.

On arrive désormais dans la dernière ligne droite de cette première saison, qui semble avoir le potentiel d’en offrir une seconde. Il paraît en effet difficile que tous les événements trouvent leur résolution dans l’ultime épisode.

Ce septième volet d’Alien : Earth resserre l’intrigue tout en proposant quelques séquences spectaculaires et des passages plus émotionnels. Avec une histoire qui gagne en ampleur, des personnages attachants, une mise en scène soignée et des effets spéciaux impressionnants, le plaisir de plonger dans ce futur où plane une menace extraterrestre reste intact.

Un épisode à la fois agréable et réussi.


Fiche technique

Durée d’un épisode : 60 minutes
Genre : science fiction
Avec Sydney Chandler, Alex Lawther, Essie Davis…