C’est de l’amour, crois-moi ! : tome 1 – Avis +/-

Editeur : Kana

de Fujimomo

– Veux-tu que j’appelle une ambulance ?
– Non…

La lycéenne Risa Amakawa a pour devise « dans la vie, il faut se débrouiller par soi-même ». Incapable de demander de l’aide aux autres, elle ne se sépare jamais de son sac très lourd. Alors qu’elle marche sous la pluie, elle aperçoit un groupe d’adolescents s’éloigner en riant du lieu de leur forfait. À terre, se trouve un garçon de son âge, inerte après son tabassage. S’approchant de lui, elle ouvre son sac qui contient son « kit de secours ». Elle en sort un second parapluie pour abriter le blessé. Zen Ôhira possède l’apparence d’un yankee japonais (une racaille adepte de la baston). Il est vrai qu’il a l’habitude de toujours venir en aide aux autres de la seule manière qu’il connaisse : avec ses poings.

C’est la rencontre entre une jeune fille sage et solitaire et un bad boy très sociable venant régulièrement en aide à ses potes. Précisons qu’ils n’évoluent habituellement pas dans le même milieu. Ainsi, Risa découvre que le lycée de Zen est très vite déserté par les profs après les cours (ils ne s’attardent pas par crainte d’être attaqués).

Si le personnage de Zen est un classique dans les mangas, celui de Risa est un peu plus rare. Il est lié au phénomène de Tsundoku (le fait d’accumuler des choses pour les utiliser plus tard). Symboliquement, son sac contient le poids de toutes les interactions qu’elle n’a pas pu avoir avec les autres.

La mangaka auteur de @Ellie1 innove dans le shojo manga. Parallèlement, on devine une menace diffuse. Certains s’étant avisés que Risa pourrait devenir le point faible de Zen.


  1. 12 tomes aux Éditions Kana ↩︎

Fiche technique

Format : poche
Pages : 208 pages noir et blanc
Traduction : Misato Raillard
Conception graphique : Cynthia Thiery
Adaptation graphique : Éric Montésinos
Editeur : Kana
Collection : Shojo
Sortie : 4 avril 2025
Prix : 7,30 €