Mercredi 18 juin 2025 à 20H45
film américain de Barry Levinson (1985)
– Ne jamais se fier aux apparences Watson.
À Londres en 1870, un nouvel élève (Alan Cox) se présente à la Brompton Academy. Il se nomme… Il n’a pas le temps de se présenter. Un élève plus ancien le désigne comme étant James Watson. Il précise également qu’il vient du Nord de l’Angleterre, qu’il a un père médecin, qu’il passe beaucoup de temps libre à écrire et qu’il a un penchant particulier pour les tartes à la crème anglaise.
Euh, c’est presque exact. Sauf qu’il ne s’appelle pas James, mais John1. Mais pour le reste ? Élémentaire ! Watson vient de faire connaissance avec Sherlock Holmes (Nicholas Rowe), qui adore résoudre des énigmes. Sa dernière enquête porte sur deux morts mystérieuses. Mais l’inspecteur Lestrade (Roger Ashton-Griffiths) refuse d’envisager qu’il s’agisse d’assassinats.
Commenté en voix off par un vieux Docteur Watson, la rencontre entre les deux futurs locataires du 221B nous présente un jeune Sherlock Holmes à l’esprit déjà aiguisé, mais commettant des erreurs et selon le professeur Rathe (Anthony Higgins) ne maitrisant pas assez ses émotions. Cela évoluera avec le temps. De même, on peut envisager que sa confrontation avec l’injustice et des meurtres élaborés lui feront quitter son rôle d’enquêteur dilettante pour entrer dans le rôle froid de traqueur de criminel.
- Holmes devine à tort que l’initiale de Watson signifie « James ». Ceci est une référence à l’une des contradictions dans les histoires originales d’Arthur Conan Doyle. Dans la plupart des histoires, le prénom de Watson est John, mais dans une histoire, son épouse l’appelle inexplicablement « James ». L’initiale du milieu de Watson est « H », ce que Doyle n’a jamais expliqué. Le « H » pourrait signifier « Hamish », qui est la variation écossaise de « James ». ↩︎