Dimanche 8 décembre 2024 à 20H50
film anglo-germano-yougoslave de Sam Peckinpah (1977)
– Ce n’est qu’un morceau de fer.
1943, nouvellement arrivé sur le front de l’Est le capitaine Stransky (Maximilian Schell) a pour objectif d’obtenir la prestigieuse décoration Croix de fer. Après qu’une attaque soviétique ait été repoussée avec succès, il rédige un rapport qui devra lui permettre d’être récompensé. Il ne reste plus qu’au sergent Steiner (James Coburn) qu’à contresigner ce document. Seulement, voilà, Steiner sait très bien que celui qui a repoussé l’attaque au prix de sa vie est un officier subalterne auprès duquel il combattait. Quant à Stransky, il lui aurait été difficile de combattre puisqu’il était terré dans son bunker.
Refusant d’accorder à Stransky l’honneur dû à un mort Steiner retourne auprès de ses hommes. Mais pour Starnsky, il est hors de question pour lui de laisser un témoin vivant de sa lâcheté. Aussi, lorsqu’il reçoit l’ordre de repli, il n’en avertit pas le peloton de Steiner.
Dès lors Steiner et ses hommes se retrouvent derrière les lignes ennemies et vont s’efforcer de revenir dans leurs lignes.
Cette adaptation du roman La peau des hommes1 de Will Heinrich 2 donne une large part aux ralentis et aux actions filmées caméra à l’épaule. Il a inspiré le cinéaste Enzo G. Castellari pour son film de guerre The Inglorious Bastards (1978) qui lui-même a été transposé à l’écran par Quentin Tarantino avec Inglourious Basterds (2009).
Précisons que la fin n’était pas celle prévue dans le script. À l’époque, le film s’est retrouvé à court d’argent, alors le réalisateur Sam Peckinpah a demandé à James Coburn d’improviser.