Lundi 9 septembre 2024 à 21H25
film américain de Emile Ardolino (1987)
C’était le plein été en 1963. Tout le monde à cette époque m’appelait Baby et ça m’amusait. C’était avant l’assassinat du Président Kennedy, avant l’avènement des Beatles, j’étais une fan du mouvement pour la paix et mon père était l’homme le plus formidable du monde. Nous allions passer les vacances à la Pension Kellerman
Souvent considéré comme un divertissement facile, Dirty Dancing a su pourtant captiver des générations de spectateurs. Outre l’alchimie entre Patrick Swayze et Jennifer Grey, et la jolie histoire d’amour entre eux, il y a un fort contexte social pour un divertissement basé sur la danse qui sort des salons.
1963, c’est les prémices des révolutions sociétales et sexuelles qui ont défini notre société actuelle. Et la créatrice du scénario (aussi productrice) avait à coeur de ne pas différencier le plaisir viscéral de la danse à celui plus intellectuel apporté par le moteur qu’est la jeune Baby.
Car l’histoire est celle de Baby, comme tout le monde l’appelle, une jeune fille qui a des ambitions économiques, pour la paix. À la demande de son père, elle suit sa famille dans un lieu idyllique (hors du temps) dans les Catskills. La jeune fille remarque la différence sociale entre les employés et les pensionnaires, et tente de s’approcher d’eux, pétrie de ses bonnes résolutions d’un monde pacifiste et plus juste.
Et en ouvrant pour la première fois la porte de leur pièce commune, où ils les employés s’ébrouent en rythme, elle découvre finalement le moyen d’associer son idéalisme à la réalité…