Mardi 9 juillet 2024 à 20H50
film américain de Tim Burton (1988)
– En avant pour la grande éclate !
Les jeunes mariés Adam (Alec Baldwin) et Barbara Maitland (Geena Davis) sont très attachés à leur maison. Mais leur voiture tombe dans leur rivière. En revenant (avec leurs vêtements secs) ils constatent qu’ils sont dépourvus de reflet. Voulant quitter la demeure, Adam se retrouve dans un monde désertique peuplé de « vers de sable géants », quelque peu agressifs. Lorsqu’il parvient à revenir dans la maison, Barbara l’informe qu’elle a trouvé un ouvrage intitulé : Manuel pour les personnes récemment décédées. Il faut donc en conclure qu’ils n’ont pas survécu à l’accident.
Au moins, ils sont tranquilles dans leur maison. Seulement celle-ci est investie… par des vivants ! Charles Deetz (Jeffrey Jones) et son épouse Delia (Catherine O’Hara), s’installent en compagnie de leur fille Lydia (Winona Ryder). Cette dernière est une adolescente gothique et dépressive, ce qui explique qu’elle peut voir les fantômes.
Les Maitland sont contrariés. Selon les règles de l’au-delà, ils ne peuvent quitter cette bâtisse avant 125 ans. Or, la cohabitation avec les vivants ne faisait pas partie du programme ! La solution consiste à déloger les nouveaux arrivants. Seulement les Maitland ne sont pas doués pour faire peur, aussi, ils délèguent le job à un dénommé Beeteljuice (Michael Keaton).
Celui qui se qualifie de mec le plus sexy depuis la mort de Steve McQueen possède un CV impressionnant. Il a fréquenté Juilliard, puis a été diplômé de l’école de commerce de Harvard. Il a aussi beaucoup voyagé. Il a passé un bon moment à l’époque de la peste noire. Sans oublier qu’il a vu l’exorciste 167 fois (et il trouve ce film plus drôle à chaque fois) ! Beeteljuice est embauché et les problèmes commencent pour les Maitland comme pour les Deetz.
Le tandem Tim Burton/Michael Keaton (que l’on retrouvera dans le film Batman l’année suivante) est à l’œuvre dans un délire impliquant l’humour noir et des effets spéciaux, délibérément ridicules, ce qui permet un contraste avec la prestation des acteurs. N’oublions pas le scénario aussi original que sarcastique. Ainsi, il s’avère que l’au-delà est régi par une institution cauchemardesque : l’administration ! Terrifiant, n’est-ce pas ?