Philippe Constantin

1944 : Naissance à Montségur en Gironde. Scolarité à Montségur.

1962 : Arrivée à Paris, prépa HEC au Lycée Louis Le-Grand (il disait avec fierté qu’il était sorti dernier de sa promotion).

Fin des années 60 : Collabore à « Jazz Hot », « Rock & Folk », « Best » (où il s’occupe du courrier des lecteurs sous le nom de Peter Clafoutis), « Le Magazine Littéraire » et, (déjà) « Jeune Afrique ».

1968 : Il entre chez Pathé Marconi où il gère la moitié du catalogue
international. Catalogues « Impulse » et « Blue Note » et Pink Floyd, Canned Heat, Pete Brown (ex Cream), Deep Purple, Paul Mc Cartney, Leonard Cohen.

1973 : Il est nommé à la tête des Editions Pathé et obtient l’autorisation de faire des productions. Il rencontre Etienne Roda-Gil qui lui fait comprendre que « la ligne de démarcation ne passe par l’anglais contre le français mais par la musique et le sens ». Il signe Roda-Gil, Rachid Bahri, Gérard Manset, Jacques Higelin, Nicolas Peyrac … Il signe également le catalogue Virgin.

1978 : Encouragé par Richard Branson, il quitte Pathé pour créer sa propre maison d’édition « Clouseau ». Higelin, Téléphone, Starshooter… le suivent dans cette aventure. Deux ans après, Patrick Zelnik le rejoint pour créer avec lui Virgin France. En dehors du catalogue anglais de Virgin plus que florissant (on est en pleine vague Punk), Constantin signe Rita Mitsouko, Daho, Marquis de Sade, Carte de Séjour (Rachid Taha), Stephan Eicher, Fela, King Sunny Ade …

1985 : Alain Lévy, alors PDG de Polygram, décide de relancer le label
Barclay et en propose la direction à Constantin. En 5 ans, il y aura la renaissance de Balavoine et Lavilliers, les succès d’Elli Medeiros, Stephan Eicher, Mory Kante, L’Affaire Louis Trio, Alain Bashung, Caroline Loeb, Carte de Séjour, Luna Parker, Noir Désir … sans oublier les artistes internationaux : Communards, Los Lobos, Carmel, Fine Young Cannibals, Run DMC …

1990 : En accord avec Alain Lévy et Chris Blackwell (Island) qui avaient noté son goût pour les musiques « d’ailleurs », il quitte Barclay pour créer Mango France, il y signera Angélique Kidjo, Salif Keita, Ismael Lô…

1994 : Toujours chez Polygram, il démarre le label Sankara (du nom d’un révolutionnaire du Burkina Faso « Pays des hommes intègres ») également dédié à la world music.

Philippe Constentin est mort en janvier 1996.