Paris Première – OSS 117, Le Caire, nid d’espions

– Un philosophe a dit un jour « le mystère des Pyramides, c’est le mystère de la conscience dans laquelle on n’entre pas ».

Sache ô spectateur qu’entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et celle de la guerre froide, il y eut une époque tourmentée où des espions s’affrontaient sur toute la planète. Alors vint Hubert Bonisseur de La Bath : cheveux noirs, air ahuri, pistolet au poing, espion, gaffeur, souriant, orgueilleux et patriote, qui piétina de ses souliers les certitudes de ses ennemis comme celles de ses alliés.

1955, les services secrets français envoient au Caire Hubert Bonisseur de La Bath (Jean Dujardin), alias OSS 117, renommé pour sa connaissance du monde arabo-musulman. Du quoi ? Ah, peut-être que celui qui l’a envoyé s’est trompé de dossier. Peu importe, il s’agit de sécuriser le Proche-Orient et OSS 117 entend bien réussir dans sa mission, affrontant pour cela avec enthousiasme espions nazis comme soviétiques.

Cette comédie d’espionnage (où Jean Dujardin parodie efficacement 007 alias Sean Connery) se caractérise par une ambiance des années 50, obtenue en utilisant entre autres les effets spéciaux de l’époque ce qui aboutit délibérément à un résultat souvent ridicule.