Editeur : Lumen
roman de Natsu Hyuuga
Présentation de l’éditeur
Mao Mao ne sait plus où donner de la tête. Que ce soit au pavillon de Jade ou aux quatre coins de la cour intérieure, ses talents d’apothicaire sont en permanence sollicités. Mais quand la grossesse de dame Gyokuyo se complique, la jeune fille se rend à l’évidence : elle va avoir besoin d’aide. Le problème, c’est qu’il va lui falloir faire appel à quelqu’un qui n’est plus le bienvenu au palais impérial…
Sa carrière d’enquêteuse en herbe n’est par ailleurs pas en reste. Bien malgré elle, Mao Mao commence à établir des liens entre des incidents qui, à première vue, n’ont rien à voir entre eux : le dernier passage d’une caravane de marchands, l’arrivée de nouveaux eunuques au hougong, le renvoi d’une première dame de compagnie… Pas de doute, cette affaire risque, une nouvelle fois, d’être bien plus dangereuse que ce à quoi elle s’attendait.
Avis de Hiro
Il est grisant d’entamer (et de dévorer) ce troisième volume des romans des Carnets de l’apothicaire, car celui-ci dépasse la version du manga1. Ce troisième tome commence donc dans les premiers chapitres du tome 13 dudit manga2.
Pour notre chère Mao Mao, plusieurs choses l’ont chamboulée… Comme découvrir que Jinshi n’est pas vraiment un eunuque. Le bel homme a d’ailleurs échappé à une tentative de meurtre et cette affaire semble une nouvelle fois liée à des événements qui se sont déjà passés. Dans les premiers chapitres de ce troisième tome, Mao Mao retrouve un peu de sérénité derrière les murs protecteurs mais enfermant du hougong. Elle retrouve ses deux amies, Shisui et Shaolan, et résout pour Jinshi quelques mystères, mais cela est sans compter le complot que l’on flaire depuis un moment se referme sur la jeune apothicaire.
On n’en dévoilera pas plus, mais on peut dire que c’est un tome grisant. Il y a toujours des petites enquêtes annexes, des secrets qui se dévoilent face à la perspicacité de notre héroïne. Des petites pièces de puzzles qui s’emboîtent pour former un grand ensemble. Mao Mao commence à apercevoir le grand tableau et c’est fascinant pour le lecteur de le découvrir également.
Derrière l’aspect cosy qu’offraient les murs du hougong, on arrive à des scènes parfois plus brutales, mais aussi plus grandioses. On apprécie de voir les interactions entre plusieurs personnages et on est passionné par celles mises sous la lumière des projecteurs. À côté de cela, Jinshi est toujours aussi séduisant et sa situation évolue. D’ailleurs, on note que la tension monte très lentement avec Mao Mao, car cette dernière semble assez peu réceptive à l’intérêt que le bel homme lui porte.
Les Carnets de l’apothicaire arrive une nouvelle fois à tenir notre intérêt en alerte. On sent qu’un arc vient en partie de se refermer pour permettre d’en ouvrir un prochain. L’empire est grand et regorge encore de mystères et de secrets, qu’on se fera un plaisir de lever aux côtés de notre jeune héroïne sarcastique et désabusée.
- du moins la version Ki-oon à la date de la chronique ↩︎
- toujours la version éditée par Ki-oon, votre chroniqueuse n’ayant pas encore lu la version Mana Books ↩︎
Fiche technique
Format : broché
Pages : 382
Editeur : Lumen
Sortie : 23 mai 2024
Prix : 17 €