Sous le ciel de l’Altaï – Avis +

Présentation de l’éditeur

Li Juan a pris ce qu’elle appelle le « chemin sauvage » une vie et une écriture aussi loin que possible du système, sur les hauts plateaux de l’Altaï. Là où le ciel est d’un bleu étincelant, la lumière éblouissante sur les étendues immenses de la steppe. Elle y a ouvert avec sa mère et sa grand-mère un petit atelier de couture qui fait aussi épicerie, et suit les éleveurs kazakhs dans leurs transhumances. Tout a une histoire pour Li Juan, tout a une vie digne qu’on s’en souvienne : le lièvre des neiges qu’elles ont apprivoisé, le joueur de dombra près de la rivière, les « nids d’hiver » où se réfugient hommes et moutons lorsque la neige recouvre les pâturages. C’est une existence rude et solitaire, sur laquelle elle porte un regard émerveillé : ce monde dépasse tout ce qu’on peut imaginer de bienveillant, de juste et de beau.

Avis d’Emilie

Ce livre n’est pas véritablement un roman. Il s’agit plus d’une forme d’autobiographie d’un auteur qui a renoncé au monde moderne, s’est exilée sur un haut plateau, et décrit sa vie, plus simple et plus saine, selon elle.

Les relations humaines y sont assez rares, et elle croise toujours les mêmes personnes. Si cela rend certaines choses plus difficiles, désormais, tout ce qu’elle accomplit la rend plus attentive à ses capacités. Elle se sent plus méritante.

Intéressante expérience de vie, racontée sur un ton très joli et délié, le texte souffre toutefois de quelques longueurs. Mieux vaut le réserver aux amateurs de philosophie et poésie, et peut être à ceux qui aiment les romans de road-trip à l’américaine, façon chinoise.

Fiche Technique

Format : broché

Pages : 224

Éditeur : Philippe Picquier

Collection : Grand format

Sortie : 6 avril 2017

Prix : 18 €