Y-a-t-il un pilote dans l’avion qui n’a pas encore été mordu par un serpent ? Pour les passagers du vol Hawaï-Los Angeles, la question se pose et nécessite une réponse urgente… Mais comment en est-on arrivé-là ?
Tout a commencé lorsqu’un criminel (Byron Lawson) a décidé de se débarrasser d’un témoin (Nathan Phillips). Or ce dernier est escorté par un agent du FBI (Samuel L. Jackson) à bord d’un avion.
La solution est évidente (mais si) : bourrer la soute de l’avion de serpents énervés afin qu’ils éliminent en plein vol le témoin et les pilotes.
Les reptiles commencent leur fonction homicide par un couple. Précisons que ce dernier se livrait alors dans les toilettes de l’avion à une activité… que l’honnêteté et la décence m’interdisent de préciser d’avantage.
Et les serpents énervés poursuivent leurs activités criminelles. Mais lorsqu’ils s’en prennent à un chihuahua, il est évident qu’un agent du F.B.I. (énervé lui aussi) se doit de réagir !
Le combat commence avec un pistolet, une hache, un lance-flamme improvisé (ne jamais sous-estimer les spectateurs du film Alien, le huitième passager) et un four à micro-onde (non, mais !).
Disposant de 450 serpents vivants pour la production du film (et en ayant égaré quelques-uns lors du tournage) le réalisateur a également dû utiliser des animatroniques. En effet, une clause du contrat de Samuel L. Jackson stipulait que l’acteur ne devait pas se trouver à moins de 8 mètres d’un serpent vivant.
Surfant sur la vague des films de catastrophes aériens ce film se rapproche (délibérément ?) de la parodie.