Marly-Gaumont est devenu une destination très tendance. En quelques mois, la chanson de Kamini [[Dans les bacs depuis le 13 novembre 2006.]] est devenue la plus téléchargée du net [[4 millions de téléchargements rien que pour le clip tourné en trois jours.]]. À la fois drôle et cruelle, elle donne une idée d’une certaine France dont les grands médias [[La référence savoureuse à Jean-Pierre Pernauld est on ne peut plus claire.]] ne s’occupent guère. Sociale et politique, on y retrouve les traces d’un racisme ordinaire [[«95 % de vaches 5 % d’habitants. Parmi eux une seule famille de noirs. Fallait que ce soit la mienne. Putain ! Un vrai cauchemar !»]] et la présentation des petits “patelins” [[«65 ans la moyenne d’âge dans les environs» ; «Une journée type dans le coin : le facteur, un tracteur, puis rien ! Enfin, si ! Une vache de temps en temps !»]]. Selon mon interprétation, les concitoyens du chanteur [[Aujourd’hui 27 ans.]] lui ont reproché toute sa vie la couleur de sa peau.
Samedi 27 janvier 2007, le jeune homme reçoit son disque d’or [[200 000 exemplaires vendus.]] dans la salle des fêtes de son “bled” en compagnie des habitants de Marly-Gaumont venus en nombre partager sa victoire. Ils ne sont pas rancuniers car je trouve les paroles très agressives, même si c’est humain d’acclamer un enfant du pays.
En élargissement la réflexion, il est possible de se demander si “le bonheur est vraiment dans le pré”. L’opposition urbain/campagne est-il toujours d’actualité ? Chaque lieu de vie a ses bons et ses mauvais côtés.
[[Les phrases entre guillemets sont la propriété exclusive de Kamini.]]