Présentation officielle
Toutes les nuits, l’Ange vient et me réveille… Et voici qu’il me chuchote dans sa langue d’Ange qui est celle de la pensée pure : « Lève-toi et écris. J’ai tant de choses à te révéler… »
Livre d’inspiration et de dictée angélique, l’auteur n’a été, dit-il lui-même, que le scribe émerveillé de sa divine rencontre. À mi-chemin de l’initiation et du songe, l’Ange nous dévoile notre sereine vérité : celle de notre cœur.
Ainsi, au fil des pages, au gré de leurs entretiens nocturnes, le voile se lève sur un soleil intérieur, sur la source de notre propre lumière… Et l’Ange nous dit ce qui est à retrouver : l’amour, la beauté, le bonheur d’être vivant, la puissance secrète de l’être…
Chant du monde, chant magique de l’âme, Le livre de l’Ange est un hymne d’amour.
L’avis d’Artemis
Mario Mercier est écrivain, peintre [[Les tableaux illustrant cet article sont issus du site web de Mario Mercier : L’Invocateur se trouve dans Peintures récentes > Peintures chamaniques ; L’Ange se trouve dans Peintures > 5e période, Les slaves]], poète, et a été initié au chamanisme. Sa démarche artistique complète côtoie une forte dimension spirituelle.
Chaque lecteur peut en faire sa propre interprétation. Un songe que fait le narrateur ? Un dialogue intérieur ? On peut le ressentir comme une réflexion sur la beauté, l’imagination, la vie, l’essence des êtres, les chemins de spiritualité, la frontière étroite entre conscient et inconscient, entre le visible et le non visible.
Car ce dialogue avec l’ange a aussi des accents de dialogue platonicien, questionnant l’essence des choses, s’interrogeant sur la définition de la beauté. Le texte est un questionnement constant, une recherche de vérité.
Je me réveille en songeant que maintenant l’Ange est devenu de ma pulpe. Le « Je » en lequel se désigne mon mystère d’être, et qui est la dénomination primordiale de tous les hommes, a pris de la profondeur. « Je » ne résonne plus de la même façon qu’avant lorsqu’il m’arrive de le prononcer. Il m’apparaît telle une fleur circulaire dont l’Ange est le calice.
C’est un « Je » qui vient de l’amour, de son amour, comme le bébé vient à la vie…
– « Je » n’a plus de limites, pensé-je.
– « Je » contient Dieu, me dit l’Ange.
– « Je » est donc aussi vaste que l’univers ?
– « Je » est plus vaste que tous les univers réunis.
– « Je » a-t-il une résonance différente pour chaque homme et le même son en tous les hommes ?
« Je » n’est-il pas la racine du moi ?
« Je est la vraie réalité de l’homme dont le moi est son nuage. [[ Extrait page 48]]
La sensation pourra pour certains lecteurs être assez similaire à celle laissée par l’impression du sublime Tree of Life de Terence Malick : un poème en images, un voyage onirique et métaphysique dont la compréhension est laissée au spectateur/lecteur.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 160
Editeur : Presses du Châtelet
Collection : Spiritualité
Sortie : 4 janvier 2012
Prix : 17,95 €