Interview de Vanessa Terral

Née en octobre 1983, Vanessa Terral a grandi en Provence, au cœur d’une nature aride mais lumineuse. Après un DEUG de Lettres modernes à Valence, elle participe aux ateliers d’écriture de Pierre Jourde, puis débarque à Paris.

La vie dans la capitale, sa pulsation chaude et les reflets de la Seine marquent profondément son imaginaire. Depuis quelques mois, Vanessa habite à Toulouse et s’emploie à écrire ses premiers romans.

Publiée dans des anthologies (celles des Enfants de Walpurgis, Les Sombres Romantiques, H.P.L. 2007…), des fanzines (Éveil et Pénombres de l’association Transition, Borderline, Les Soupirs de Ligeia, Étreinte…) et autres webzines (Le Royaume des fées, Graines de sésame de l’Armoire aux épices, Bazarts’).

Vanessa reconnaît parmi ses plus grandes influences deux maîtres de l’urban fantasy et du merveilleux : Neil Gaiman et Pierre Dubois, mais aussi Patricia Briggs, H.P. Lovecraft et ce formidable auteur touche-à-tout, aux œuvres page turner avant l’heure, qu’est R.L. Stevenson.

Onirik : On a pu lire récemment votre excellente nouvelle, Les Flûtes enchantées, dans le recueil Le Lamento des Ombres. Dans cette nouvelle, on retrouve votre héroïne fétiche, vraiment très originale, Hélianthe Palisède. Pouvez-vous nous la présenter en quelques mots ? Par exemple, pouvez-vous nous expliquer exactement ce qu’est sa profession de «consultante en affaires occultes», d’où vient son nom étrange et surtout, elle, d’où vient-t-elle ?

Merci pour votre compliment, et merci de vous intéresser à elle ! Hélianthe [[Ce personnage possède sa propre page pageFacebook]] en serait très touchée, bien qu’un peu gênée. Avant tout parce qu’elle est d’un naturel discret. Je sais bien qu’on ne le croirait pas, à voir sa façon de s’habiller, avec son manteau en patchwork invraisemblable et les colifichets qui font de sa chevelure une tignasse aux breloques et aux tresses hétéroclites.

Pourtant, sa sœur et elle ont été des enfants sauvages, méfiantes par la force des choses. Leur grand-mère maternelle était une fée. Leur mère et elles sont nées à une époque où l’Ancien Peuple, c’est-à-dire les fées, les lutins, les selkies, les banshies, les korrigans et j’en passe, n’avait pas encore révélé son existence aux humains. Aussi ont-elles dû apprendre à dissimuler leurs dons et à taire leur savoir.

Heureusement pour les deux jeunes filles, au bout de quelques années, l’Ancien Peuple décida qu’il était grand temps pour l’humanité de découvrir que l’existence des alfs et autres pillywiggins s’avérait plus tangible que les paroles d’un conte à la veillée. Ils dévoilèrent aux peuples de la Terre leur réalité, se présentèrent, parlementèrent quant à leurs conditions, leurs droits et leurs devoirs, leur accès à la citoyenneté.

Hélianthe et Jusquiame – qui préfère qu’on l’appelle Kia, d’ailleurs –, purent alors parler librement de leurs dons. Enfin, je m’avance un peu disant «librement», car qui dit «Ancien Peuple» dit «interdits», dont un geis [[Dans la mythologie celtique irlandaise, la Geis (pluriel : geasa) est une incantation magique prononcée par le druide (le file en Irlande)]] puissant qui touche les deux sœurs et pèse sur elles, obligeant Hélianthe à se tenir loin de la compagnie des humains.

Pour leur nom, celui-ci vient d’une disposition législative prise lors de l’apparition de l’Ancien Peuple. Il s’agit d’une mesure qui vise à aider les spécialistes de la question féerique à reconnaître un membre de l’Ancien Peuple ou l’un de leurs descendants. Ces personnes se sont vu obligées de prendre un nom de famille dont la phonétique est très proche de la dénomination de leur espèce. Ainsi, la grand-mère d’Hélianthe et de Jusquiame est une Parisette, une fée florale qui vit dans les bois. D’où leur nom de «Palisède» et leurs prénoms de fleurs…

Quant à son métier… Notre monde moderne a vu fleurir – justement ! – des consultants en tout et pour tout : séduction, équilibre intérieur, coaching, éducation des enfants, harmonie du couple, etc. Il était donc normal que des consultants en affaires occultes apparaissent en même temps qu’un nouveau trouble. Et si les petits lutins existent, pourquoi pas les fantômes, les licornes et les sorciers ? D’où la dénomination générale d’«occultes».

Dans les grandes lignes, un consultant en affaires occultes est sollicité lorsqu’on soupçonne une origine féerique ou surnaturelle à un problème. Il peut intervenir à la demande d’un particulier, mais il arrive que la police fasse appel à eux à titre d’expertise ponctuelle – en attendant la création d’une brigade spécialisée ! Par contre, un consultant honnête ne s’applique qu’à défaire les nœuds d’un sortilèges ou d’un « enfaytement » [[Coup de baguette des fées]], ou encore à protéger un humain des projets malfaisants d’un membre de l’Ancien Peuple. Jamais il ne lancerait de sorts ni d’enchantements… pas dans le cadre de sa profession, en tout cas.

Onirik : Dans Orage dans le métro, Hélianthe fait la connaissance d’un personnage vraiment singulier. Vous avez choisi de la prénommer Inch’Allah. Il s’agit d’une jeune fille, dont on devine qu’elle a des pouvoirs extraordinaires, vous la qualifiez de Tabhaisver… Pouvez-vous nous expliquer ce terme ?

J’ai découvert le nom de tabhaisver grâce aux écrits de mon maître Pierre Dubois, qui l’utilise dans ses Grandes Encyclopédies. Pour ma part, je le traduis par «clairvoyant». Un tabhaisver est un humain qui voit par-delà le voile. Il discerne la vérité des choses malgré les artifices de l’Ancien Peuple, des créatures légendaires et des esprits. Il possède aussi, cachée au cœur de son pouvoir, la capacité de lire dans les âmes.

Mais cela, tous les clairvoyants ne le savent pas, ou ne parviennent pas à maîtriser suffisamment leur don pour s’y fier. Inch’Allah est plutôt bonne à ce petit jeu. Par contre, Eligius, un tabhaisver qui apparaît dans un roman encore en projet, se contente de la partie émergée de sa clairvoyance.

Pour revenir à Inch’Allah, elle est encore bien jeune. Je lui donne huit, neuf ans, telle qu’elle apparaît dans ma tête, et c’est cette jeunesse ainsi que son inhumanité qui lui permettent une aussi bonne maîtrise de ses capacités. J’ai longtemps hésité à lui donner ce nom. J’avais peur de choquer, et je le crains toujours, à dire vrai.

Mais il s’est imposé à moi, sans que je sache pourquoi. Je ne l’ai compris qu’assez récemment, en réfléchissant aux Flûtes enchantées, d’ailleurs ! En fait, Inch’Allah possède cette innocence, cette force intérieure, cette confiance en soi et cette foi en l’avenir et en l’évidence qu’elle parviendra toujours à se débrouiller qui sont, à mon sens, de véritables dons de la Vie, de Dieu ou de la Déesse, selon les croyances de chacun.

Onirik : Inch’Allah, ou Hélianthe, sont-elles inspirées par des personnages littéraires, ou réels pourquoi pas ? Hélianthe a quelque chose du fameux lonesome cowboy, après tout. Seule, elle combat le mal, elle recherche aussi volontairement cette solitude. Et puis, elle a tout un attirail et un costume qui la définit. Êtes-vous d’accord avec cette vision des choses ?

Houlà… Vous allez rire, mais Hélianthe est très inspirée d’un personnage littéraire, en effet, qui a de nombreux points communs avec le cowboy solitaire tel que vous le décrivez – même si je ne l’avais jamais vu sous cet angle. Il s’agit de Sherlock Holmes.

En fait, lorsque j’ai inventé ce personnage, j’avais pour idée de faire des nouvelles à enquêtes qui pourraient se lire séparément, à la manière des aventures du détective.

Comme lui, je la voyais solitaire, assez typée dans son costume et efficace – même si elle devait passer par des chemins a priori étranges, voire incongrus. Depuis ma jeunesse, j’ai toujours beaucoup apprécié les aventures de Holmes, particulièrement à l’adolescence où je fondais pour son aura de classe, d’assurance et de mauvais genre ! Après tout, lui aussi a recours aux herbes, même si son usage diffère un peu de ceux d’Hélianthe.

D’ailleurs, ils s’opposent aussi sur bien d’autres thèmes, comme leurs rapports avec les êtres humains. Tandis que Holmes se positionne plutôt en entomologiste, se séparant d’eux au nom des grandes facultés de son esprit, Hélianthe est placée en-dehors de la «simple» humanité par les faits, par son héritage et par le fameux geis dont je vous ai parlé.

Néanmoins, elle compatit sincèrement aux malheurs des femmes et des hommes qu’elle croise et montre une empathie à laquelle le célèbre détective se refuse – aussi car cela affecterait ses raisonnements. Mais bon, j’en resterai là car je trouve que c’est déjà se montrer très présomptueux que de comparer mon héroïne avec ce monument de la littérature policière classique…

Pour le reste des influences, je ne vois pas de noms précis à donner. Il y a chez Hélianthe une grande part de l’archétype de l’herboriste, de la femme-médecine par les plantes, et, maintenant que j’y réfléchis fort, j’entrevois une touche d’une personne de ma famille. Enfin, il y a l’influence de ce courant du «clochard-enchanteur» qui s’est pas mal répandu dans les années 90, avec Neverwhere de Neil Gaiman ou The Fisher King de Terry Gilliam, par exemple.

J’aime bien les looks un peu grunge, proches de la Terre, faits de bric et de broc. À l’inverse, j’ai énormément de mal avec le concept du mage SDF qui ne possède rien et qui vit des poubelles, en marge de la société. Avoir un personnage dans cet état de difficulté sociale ne me fait pas rêver, alors que c’est ce que je recherche – un peu, quand même ! – dans un récit de fantastique.

Peut-être la faute à la précarité professionnelle que j’ai toujours connue, bien que je ne sois franchement pas à plaindre ? Ou à ma conscience des aspects absolument pas glamour de la vie sur le trottoir ? Bref, l’image du sorcier-mendiant m’attirait pour son esthétique, mais pas du tout pour les conditions d’existence qu’elle sous-entendait, aussi ai-je coupé la poire en deux.

Inch’Allah n’a pas de référence précise. Elle a débarqué un beau jour dans un scénario et m’a bien plu comme ça. Sans doute lui trouverais-je des origines du côté des histoires d’enfants sauvages élevés par des animaux, ou encore de ces nourrissons enlevés par des fées et nommés « changelins » ; toutefois sa généalogie reste très vague.

Onirik : Votre écriture est à la fois très fluide, c’est-à-dire agréable à lire, accessible, et en même temps très travaillée. Il y a une authentique recherche sur le style, une précision implacable du mot juste… Tout cela contribue à mettre en place une atmosphère unique, presque intemporelle. Comment se passe pour vous une séance d’écriture ? Est-ce que vous fonctionnez à la spontanéité, au premier jet de mots ? Ou êtes-vous plutôt dans le travail inlassable de la réécriture ?

Merci beaucoup ! C’est vraiment gentil comme compliment. Il est vrai que je travaille beaucoup sur l’atmosphère dans les nouvelles d’Hélianthe afin qu’elle ait un soupçon de suranné, une dose d’intemporel, comme vous l’avez remarqué, et, en même temps, qu’elle paraisse au lecteur plausible dans notre monde contemporain.

En général, le premier jet d’écriture est le bon. Mais cela nécessite parfois des minutes entières de réflexion pour une seule phrase ! On ne peut pas parler de spontanéité dans ce cas. Toutefois, une grande partie de mon travail se fait sous trois aspects : les impressions que les mots m’évoquent, la musicalité des sons et la chasse aux lieux communs.

Et il arrive qu’un paragraphe coule de source en respectant ces contraintes… Un grand moment de joie ! Ensuite, bien sûr, je relis et, le plus souvent, une âme charitable accepte de me céder de son temps afin de me donner son avis et de corriger les fautes. Mais je ne fais pas partie des auteurs qui retravaillent beaucoup leur texte. En général, j’essaie d’achever la correction le plus vite possible afin de m’atteler aussitôt à un nouveau projet!

Onirik : Vos textes appartiennent au genre du fantastique, de l’imaginaire… Quelle est la part d’imaginaire justement dans vos écrits ? Est-ce que vous vous servez d’une (ou de plusieurs) mythologie(s) déjà existante(s) ? Je pense tout particulièrement aux cérémonies des sorcières dans Au soir de la Moisson, ou avez-vous tout inventé ?

Ah non, pas du tout ! *rires* J’invente très peu de choses au final. On pourrait plutôt dire que je coordonne et que j’explique selon mon imaginaire propre et ma sensibilité des éléments issus du folklore, de plusieurs mythologies, des contes et de pratiques païennes et néo-païennes.

Pour Hélianthe, c’est un peu particulier car je me base surtout sur Les Grandes Encyclopédies de Pierre Dubois, avec pour liant des éléments du folklore – pris aussi dans son sens étymologique de «sagesse populaire» –, du langage des fleurs et de leurs propriétés chimiques, et d’un pêle-mêle de connaissances sur l’occultisme et la spiritualité que j’ai acquises à force de m’en inspirer.

Ainsi, la cérémonie des sorcières à l’occasion de la fête de Lammas est inspirée des écrits d’auteurs de la Wicca, traditionnelle ou non : Starhawk par exemple, que je cite à la fin de la nouvelle et qui est une grande figure d’un courant nommé Reclaiming, célèbre aussi pour son engagement politique et féministe.

Par contre, si l’on prend ma nouvelle Ralvn, qui paraît en janvier dans l’anthologie Dames de lune, Fées des brumes, mon inspiration tient exclusivement aux mythologies nordiques et gréco-romaines, relevées d’une touche de légende au sujet d’une créature danoise. Pour Au fond des solitudes de métal et d’agate, parue dans l’anthologie Ghost Stories tome 1, il faut plutôt se tourner vers une superstition cruelle qui avait cours en France au XVIe siècle et une certaine vision du chamanisme.

Pour Le Dernier Ours d’Arctique, qui sortira au premier semestre 2012 dans l’anthologie Chants de Totems[[Dames de lune, Fées des brumes paraîtra le 2 janvier 2012 aux éditions du Chat noir ; il est d’ores et déjà en prévente. Ghost Stories tome 1 est sorti fin 2011 aux éditions Asgard, Chants de Totems verra le jour au premier semestre 2012 aux éditions Argemmios]], je me suis basée principalement sur la légende inuit de la déesse Sedna.

Mes inspirations viennent d’un peu partout, en fait. J’adore les légendes, les mythes… D’ailleurs, je suis aussi conteuse et j’essaie, par ce biais, de faire découvrir les récits construits et peaufinés par des siècles de racontées. Ces histoires sont merveilleuses ; si elles ont duré jusqu’à nous, c’est parce qu’elles parlent directement à notre âme et à notre inconscient. Elles sont les grands-mères de tous les romans, de toutes les aventures de nos jeux d’enfants, de tous les sourires rêveurs devant un paysage touchant.

Onirik : J’ai beaucoup aimé cette idée que le métro de Paris est en fait l’antre des dragons, ceux que vous qualifiez d’ «Anciens». Pouvez-vous nous en dire plus sur eux ? Vous les décrivez assez bien, sont-ils sortis tout droit de votre imagination eux aussi ? Personnellement, je n’ai pas pu m’empêcher de penser au Dragon de la série britannique, Merlin, lui aussi appartient à un Monde Ancien… Quels sont réellement leurs pouvoirs ? Et depuis combien de temps hantent-ils nos bas-fonds ?

La référence à la série Merlin n’est pas voulue, mais ça ne m’étonne pas que vous ayez fait le lien. Dans la tradition occidentale, le dragon peut représenter les forces et les courants telluriques, c’est-à-dire la grille magnétique de la Terre, ses lignes de vie. Dans la légende arthurienne, un dragon blanc et un rouge sortent de terre et se battent entre eux. Cet affrontement symbolise le combat entre les peuples saxon et breton.

Or, la possession d’un pays par un peuple est très fortement liée à la terre ; d’ailleurs, la légitimité d’un roi se prouve par la fertilité des sols – plusieurs quêtes mettent en scène des seigneurs blessés, en particulier le célèbre Roi Pêcheur. On retrouve donc par là le lien entre la figure du dragon et l’accord scellé entre un peuple et une bonne terre, pleine de force et de vie.

Les dragons d’Hélianthe sont nés de cette interprétation. Celle-ci explique leur physique, leurs caractéristiques : ils sont la Terre faite chair, ils se révèlent à la fois nœuds autonomes et extensions de sa conscience, des sortes de boucles d’omniscience. Ils sont nés dans le bouillonnement primordial, alors que le magma se refroidissait en la première croûte terrestre. Voilà pourquoi ils n’appartiennent pas à l’Ancien Peuple, mais sont les Anciens : car, au final, ils n’ont pas d’identité propre et qu’ils étaient là au commencement du monde, avant même qu’il existât un lieu à peupler.

Onirik : Dernière question, et pas des moindres ! Aura-t-on un jour la chance de pouvoir lire toutes les aventures d’Hélianthe dans un seul recueil ? Et surtout à quand la prochaine aventure de notre consultante préférée ? Hélianthe la solitaire, la mystérieuse, la tête-brûlée, qui est-elle, au fond ? On sait peu de choses sur elle… Comptez-vous nous en dire plus un jour sur sa vie privée ?

Concernant le recueil… Je l’espère vivement ! Par contre, pour la prochaine enquête, à moins qu’un appel à textes ne m’inspire, je les conserve pour l’instant afin de présenter quelques nouvelles inédites aux maisons d’édition. Celles-ci préfèrent avoir une bonne part de nouveautés lorsqu’elles publient un recueil, alors autant ajouter cet avantage dans ma besace.

Actuellement, je me concentre surtout sur l’écriture de deux romans, mais je n’exclue pas de m’offrir une pause Hélianthe si l’inspiration me fait de grands gestes !

Toutefois, je peux vous dire qu’on en apprendra davantage sur Hélianthe au fur et à mesure que l’on avancera dans les nouvelles. Une intrigue de fond se mettra en place, qui prendra toute sa mesure dans les deux ou trois derniers textes du recueil. Inch’Allah réapparaîtra, ainsi que Jusquiame et, soyons fous ! un demi-dieu.

Onirik : Vanessa Terral, merci infiniment !

Un immense merci à vous, Claire, et à Onirik ! Je suis heureuse et émue de votre intérêt pour Hélianthe, qui se voit jusque dans vos questions. Cette interview fut un réel plaisir !

Si je peux encore glisser un mot ? J’aimerais vraiment remercier Cécile Guillot, car Hélianthe a vu le jour au sein de son webzine et parce qu’elle m’a permis de publier l’une de ses enquêtes au sein du Lamento des ombres, cela grâce aux Enfants de Walpurgis, un autre de ses projets.

Merci aussi à Terryjil pour son soutien pictural intense, ainsi qu’à ma mère, qui guette chaque nouvelle aventure avec impatience et m’encourage par mille mots et gestes. Et, dernier mais non le moindre, merci à Pierre Dubois pour son travail d’elficologue, pour sa grande gentillesse et ses propos : « L’important, c’est que le Petit Peuple continue de vivre dans le cœur et l’Imaginaire des gens. » Je le pense aussi.

@ Merci à Isabelle Wyss pour la photo.