Los Angeles, 1962. Depuis qu’il a perdu son compagnon Jim dans un accident, George Falconer, professeur d’université Britannique, se sent incapable d’envisager l’avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie la belle Charley, elle-même confrontée à ses propres interrogations sur son futur, George ne peut imaginer qu’une série d’évènements vont l’amener à décider qu’il y a peut-être une vie après Jim.
Avis de Marnie
Ne manquez pas cet ovni… Même si les qualités de ce drame intimiste ne reposent pas toutes sur les épaules de Colin Firth, il se révèle littéralement bouleversant dans ce rôle de professeur homosexuel terriblement malheureux, incompris dont la détresse se dévoile pour ceux qui cherchent à voir au-delà de
Profondément marqué par ce roman qu’il a lu à vingt ans et dont le souvenir le poursuit, alors qu’il traverse lui-même la crise existentielle de la quarantaine, ce « collaborateur artistique » mondialement célèbre décide de transposer à l’écran le livre Un Homme au singulier de Christopher Isherwood. Il réécrira lui-même le scénario qu’il a commandé à David Scearce afin de retrouver l’essence même de sa vision et de ses émotions. Pour cette première réalisation, c’est un coup de maître, ce film est franchement superbe ! Même si c’est aussi un des meilleurs que nous avons vus construit autour de l’homosexualité de son personnage principal, les idées, le propos et le message dépassent et de beaucoup ce sujet. En effet, si George a perdu l’amour de sa vie, que ce soit un homme ou une femme n’a plus aucune importance, si ce n’est que la solitude dans laquelle il est plongé est accentuée par l’ostracisme de la société.
Vingt-quatre heures de la vie d’un homme… où à la suite de petits évènements, de
Le reste de la distribution se situe au même niveau, que ce soit Matthew Goode (Watchmen, Match point) ou encore une des révélations actuelles Nicholas Hoult dont la sensibilité sonne parfaitement juste, un des rares enfants « star » (il jouait le rôle-titre remarqué dans Pour un garçon avec Hugh Grant) à avoir su poursuivre
Enfin, Tom Ford n’est pas un des meilleurs créateurs de mode pour rien, il possède « l’oeil ». Au lieu de jouer sur l’aspect kitsch des années 60, il fait ressortir la beauté de cette époque, tout en maintenant à l’extérieur comme une sorte de menace de plomb très présente, l’énorme tension politique de « guerre froide » qui a figé
Un film qui reste dans la mémoire longtemps après l’avoir vu !
Fiche technique
Sortie : 24 février 2010
Avec Colin Firth, Julianne Moore, Nicholas Hoult, etc.
Genre : drame
Durée : 99 minutes