
Plateforme : HBO Max
de Andy Muschietti, Barbara Muschietti, Jason Fuchs (2025)
Présentation officielle
Des événements étranges se déroulent dans la ville de Derry dans les années 1960 liés à Pennywise le clown, un personnage mystérieux qui hante Derry.
Avis de Isabelle
Le huitième, et dernier, épisode de la première saison de Ça : Bienvenue à Derry est exceptionnel et vient clore en beauté une première saison extrêmement réussie, qui parvient à monter crescendo pour offrir un final que l’on n’est pas près d’oublier.
Le scénario de Jason Fuchs reprend juste après les tragiques événements de l’épisode précédent. On y découvre trois jeunes filles bien décidées à se venger, tandis que, réveillé de son hibernation, Ça est bien décidé à s’échapper de la cage où on l’avait enfermé depuis si longtemps.
L’épisode d’Andy Muschietti démarre de manière exceptionnelle et offre par la suite des passages absolument incroyables. L’entité maléfique est merveilleusement mise à l’honneur, tout comme le courage des quelques personnes connaissant sa véritable nature et voulant à tout prix éviter que le mal ne se répande ailleurs qu’à Derry.
Après un premier épisode à la fin traumatisante, les suivants ont offert leur lot de cauchemars, avec notamment la réapparition de Ça sous la forme du clown Pennywise. Les événements dramatiques de l’épisode précédent se poursuivent ainsi avec une nouvelle horreur XXL qui attend le spectateur, dans un final ne faisant aucun cadeau et proposant des séquences horrifiques qui ne sont pas près de quitter la mémoire de sitôt.
De plus, celui-ci tisse des liens avec les films se déroulant en 1990 et 2017, lors des deux occurrences suivantes où Ça se réveille pour dévorer avec plaisir des enfants. La fin de cette première saison permet aussi de comprendre pourquoi chacune des saisons se passera dans le passé, 27 ans avant celle que l’on vient de voir. Ainsi, la deuxième se déroulera dans les années 30 et se conclura par le massacre du Bradley Gang, que l’on peut apercevoir dans le générique d’ouverture, tandis que la dernière se concentrera sur le début du XXe siècle et tournera autour de l’explosion de l’aciérie Kitchener.
Bill Skarsgård est véritablement époustouflant sous la forme humaine de Ça. Le comédien livre une prestation majeure en incarnant l’une des icônes horrifiques les plus marquantes de ces dernières décennies. Une interprétation loin d’être évidente, le clown étant déjà entré dans la culture populaire grâce à la formidable prestation de Tim Curry dans la mini-série des années 90, qui adaptait pour la première fois l’un des chefs-d’œuvre de Stephen King sous format télévisuel.
Clara Stack est remarquable en jeune fille durement maltraitée par la vie. Matilda Lawler l’est tout autant en amie prête à tout pour se venger. Amanda Christine est sympathique en fille déterminée à sauver son père, interprété par Stephen Rider. Blake Cameron James est très convaincant en garçon souhaitant aider ses amis, tandis que son père, en proie au doute quant à sa mission, est solidement incarné par Jovan Adepo. James Remar est impeccable en responsable de la caserne militaire installée à proximité de la ville de Derry. Kimberly Guerrero et Joshua Odjick sont touchants en Amérindiens cherchant à emprisonner de nouveau Ça. Enfin, Chris Chalk livre une immense prestation en soldat doté de pouvoirs psychiques.
La petite ville conserve un charme indéniable, tandis que le travail sur les décors et les costumes demeure superbe. La photographie est également remarquable et, associée à des effets spéciaux impressionnants, offre des moments visuellement saisissants. D’ailleurs, l’atmosphère du récit n’a jamais été aussi dense, impressionnante et corrosive.
Le maquillage de Bill Skarsgård, lui permettant d’incarner le clown Pennywise, est lui aussi remarquable et renforce encore davantage son immense présence. D’autant plus que son apparence a évolué, et que la nouvelle image qu’il renvoie est encore plus cauchemardesque que la précédente.
Cette saison est tout simplement incroyable. Il faut donc espérer que la suite soit diffusée rapidement et qu’elle conserve une qualité équivalente, tout en proposant de nouvelles aventures cauchemardesques, délicieusement frissonnantes.
Le huitième épisode de la première saison de Ça : Bienvenue à Derry est incroyable et parvient même à surpasser le précédent. Avec une histoire d’une grande cohérence, à laquelle Stephen King lui-même a adhéré, une réalisation grandiose, un travail visuel magnifique et des interprètes remarquables, si vous aimez l’horreur et n’avez pas encore commencé la série, il est désormais temps de vous lancer. D’autant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir vu les deux longs métrages précédents, bien que quelques allusions y soient faites au fil de la série, notamment dans la partie finale de cet ultime épisode.
Incroyable et envoûtant.




Fiche technique
Durée d’un épisode : 60 minutes
Genre : horreur
Avec Clara Stack, Amanda Christinen Jovan Adepo, Blake Cameron, Taylour Paige, Chris Chalk, James Remar, Stephen Rider, Madeleine Stowe, Matilda Lawler, Rudy Mancuso, BJ Harrison, Joshua Odjick, Maya Misaljevic, Miles Ekhardt, Bill Skarsgård
Date de diffusion : 15/12/2025
