Les Rivières pourpres – Avis +

Éditeur : Le Livre de poche

roman de Jean-Christophe Grangé

– Nous avons un meurtre stupéfiant, un cadavre pâle et lisse, recroquevillé, exhibant les signes d’une souffrance sans limite. Un truc qui pue la folie à cent kilomètres.

À Paris, les vieux démons du commissaire principal Pierre Némans ont refait surface et un Hooligan britannique se retrouve dans le coma. Dans une petite ville de province le lieutenant de police Karim Abdouf1, placardisé depuis des années, attend une occasion de réaliser un véritable travail de police.

Ici tout ce qu’il a à faire, c’est enquêter sur une étrange violation de sépulture. Il s’agit de celle d’un enfant de dix ans. Mais toutes les informations scolaires le concernant ont été dérobées. Même les photos de classe ont disparu, suite à des vols ou à des incendies.

Remontant peu à peu la piste du suspect, le policier parvient dans la ville de Guernon au cœur des Alpes. Il y croise la route de Némans venu enquêter sur un meurtre. Or, la victime se trouve être le suspect de la profanation. Le contraste est manifeste entre le jeune lieutenant ayant un passé de délinquant (concernant des délits pour lesquels il n’a jamais été soupçonné) et le commissaire expérimenté, mais victime de graves problèmes psychologiques.

Si le lieutenant avait bien assisté autrefois à une conférence donnée par le commissaire (évoquée à la page 227), ils ne se rencontrent qu’à la page 287. Cependant, ils poursuivent parallèlement leurs enquêtes. Celle-ci implique un gigantesque puzzle où certaines pièces se révèlent particulièrement macabres. La richesse des personnages contribue parfaitement à l’évolution de l’intrigue.


  1. devenu le lieutenant Max Kerkérian (interprété par Vincent Cassel) dans le film de Mathieu Kassovitz (2000) ↩︎

Fiche technique

Format : poche
Pages : 450
Auteur : Jean-Christophe Grangé
Édition : Le Livre de poche
Sortie : 7 août 2017
Prix : 9,90 €