
Editeur : Bragelonne
d’Andrzej Sapkowski
Présentation de l’éditeur
On ne naît pas sorceleur. On le devient.
Avant d’être connu sous le nom du Loup Blanc ou du Boucher de Blaviken, Geralt de Riv était un jeune sorceleur formé à Kaer Morhen, faisant ses premiers pas dans un monde incapable de comprendre ni d’accepter ceux de son espèce.
Lorsqu’un acte d’héroïsme naïf tourne mal, Geralt n’est sauvé de la corde que par Preston Holt, un sorceleur au mystérieux passé et aux motivations secrètes.
Sous son aile, Geralt apprend peu à peu ce que signifie réellement s’engager sur la Voie, protéger les humains qui le craignent et survivre dans un environnement hostile en adoptant ses propres règles. Mais alors que la frontière entre le bien et le mal s’estompe, Geralt doit faire un choix : devenir le monstre que tous imaginent, ou un être totalement différent.
Voici comment naît une légende, et le prix à payer pour la forger.
Avis de Chris
Après un long apprentissage auprès de Vesemir, Geralt quitte Kaer Morhen pour accomplir son métier de sorceleur : terrasser les monstres qui sévissent partout. Peu de temps après son départ, Preston Holt, un vieux sorceleur, lui vient en aide alors qu’il est dans une situation critique. Confus, Geralt suit tout de même son bienfaiteur qui lui propose de devenir son mentor. Mieux encore, il lui présente son agent qui doit lui trouver des contrats de sorceleur, lui permettant ainsi de ne jamais être dans le besoin, tout en lui promettant une réputation qu’il a encore à se faire. Mais des rumeurs courent sur Preston : tantôt assassin, tantôt traître. Qui est-il et pourquoi tient-il tant à aider Geralt ?
Retour aux sources ou presque avec ce nouvel opus de la saga Le Sorceleur, créée par Andrzej Sapkowski. On découvre un Geralt très jeune, naïf et peu connaisseur de la géopolitique des contrées qu’il foule, se mettant régulièrement en danger. Entre trahison, amitié, peurs, et choix cornéliens, c’est avant tout le voyage initiatique d’un jeune homme, devenu mutant contre son gré, à la croisée des chemins, celui des corbeaux, celui des signes qu’il faut savoir interpréter.
Les amateurs d’action seront servis puisque, à la manière du jeu vidéo éponyme, Geralt combat des monstres de plus en plus forts et compliqués à éliminer ou à désenchanter. Très vite, il constate la différence entre la théorie et la pratique, et reconnaît que l’expérience est une clé dans son métier et dans sa survie. Ses choix, voire les dilemmes, qui se présentent à lui seront cruciaux dans l’achèvement de la voie qu’il doit suivre et de la pratique de son métier autant haï que respecté.
Par ailleurs, les chapitres sont assimilés à des nouvelles, elles-mêmes reliées par un fil conducteur qui s’approfondit petit à petit, jusqu’à un final bien pensé. Comme dans ces précédents tomes, l’auteur évite bon nombre de descriptions et de passages trop détaillés. On passe de scène en scène sans transition. Bien que cela soit parfois frustrant de par notre envie d’en connaître davantage sur l’univers. La plupart du temps cela n’impacte nullement la cohérence et la dynamique du récit. Ce mélange de genres entre nouvelle et roman sied bien à l’auteur.
Ainsi, pour les habitués du sorceleur, ce titre a plus d’un atout dans sa manche et suit un bestiaire très fourni, allant de la Stryge à la kikimore, en passant par d’autres comme le zorill. Un nombre incroyable de personnages secondaires co-existent dans cet ouvrage que l’on apprend à connaître sans jamais perdre le fil. La Croisée des Corbeaux a un avantage supplémentaire : il peut permettre aux néophytes de rentrer dans l’univers plus facilement qu’à travers les deux premiers tomes de la saga qui comportent uniquement des nouvelles sans rapport les unes avec les autres.
Fiche technique
format : broché
Pages : 320
Editeur : Bragelonne
Sortie : 1er octobre 2025
Prix : 17,95 €