Jigorô !- Avis +/-

Editeur : Kana

de Naoki Urasawa     

– Rien n’est impossible au meilleur judoka du Japon !

1934, Jigorô Inokuma, le jeune judoka ayant autrefois affronté des ours, arrive à Tokyo pour y trouver un maître, afin d’y parfaire son entrainement. Hélas, le judoka qu’il admirait est décédé et le dojo est convoité par des promoteurs qui envoient des gros bras pour déloger ses occupants. C’est alors que notre héros intervient, pour la gloire du judo et par respect pour le grand judoka défunt (le fait que le dojo soit actuellement tenu par la ravissante mademoiselle Kaneko est évidemment une pure coïncidence).

Les lecteurs du manga Yawara1 se souviendront du personnage de Jigorô Inokuma, le grand-père de l’héroïne. Ici, le mangaka nous le présente avant qu’il ne soit devenu vieux, usé et fatigué. De 1934 à 1945 Jigorô a vécu des aventures au cours desquelles il réalisa de nombreux exploits et rencontra des personnes célèbres. Le fait que Jigorô soit le narrateur constitue évidemment une preuve de son authenticité (mais puisqu’on vous le dit). Cependant, certains, à force d’entendre les différentes versions de ces histoires, éprouvent des doutes. Au fait, les ours en question, ce ne serait pas des oursons ?

Les gaillards de Genroku

En cette année 1707 deux samouraïs errants et désargentés cheminent sur les routes. L’un est futé et l’autre moins, l’un est amoral et l’autre un modèle de vertu.

Pour préciser l’ambiance, les voici assistant à un duel : alors que l’un organise des paris, l’autre s’extasie devant le sens de l’honneur des deux duellistes. Précisons que la cause du duel n’a qu’un lointain rapport avec la vengeance des 47 rônins. En effet, l’origine de l’affrontement repose sur un problème de flatulence.

A Bats & 2 Balls

Pensif, un trentenaire contemple sa vie brisée. Après la faillite, sa femme est partie avec les enfants. Ceci lui rappelle l’époque du lycée où il faisait partie d’une équipe de base-ball. Et c’est parti pour le flash-back où la quête d’une victoire s’accompagne de l’aide à une demoiselle en détresse.

Réalisé par un auteur complet et compétent, ce recueil contient également des interviews de Jigorô Inokuma en personne. Au fait, le fondateur du judo se nomme Jigorō Kanō (1860 – 1938). Coïncidence ?


  1. Éditions Kana ↩︎

Fiche technique

Format : broché
Pages : 234
Traduction : Thibaud Desbief
Conception graphique : Joachim Roussel
Adaptation graphique : Éric Montésinos
Editeur : Kana
Collection : Big Kana
Sortie : 6 juin 2025
Prix : 15,95 €