Blue Giant Explorer : tome 3 – Avis +

Editeur : Glenat

de Shinichi Ishizuka

– Tu resteras planté à côté de moi, l’air solennel comme Obi-Wan !
– Comme ça ?
– Non là, on dirait Chewbacca en colère !

Dai Miyamoto, le jeune Japonais en quête initiatique pour le jazz, quitte la ville américaine de Portland. Direction San Francisco ! Or sur la route, il aperçoit une silhouette familière, celle de Jason faisant à nouveau de l’autostop (cf. tome 2). Dai hésite, mais finalement, il embarque avec lui Jason, l’incarnation de la nonchalance.

Cela pourrait s’avérer judicieux, car à San Francisco, les employeurs potentiels ne voient aucune raison d’engager un musicien totalement inconnu. C’est alors que Jason se propose de devenir son agent. Quelle est son expérience dans ce domaine ? Euh, mieux vaut ne pas en parler. Cependant, il connaît les mœurs américaines et le fait est que Dai parle anglais comme une vache espagnole…

Dans ce troisième tome Dai découvre la vie multiculturelle de San Francisco. Mais dans cette ville des barrières invisibles s’élèvent néanmoins.

Ce manga posait un problème à l’auteur : comment relater une histoire musicale… sans son ? La recette passe par la qualité du dessin. Ainsi, on trouve de nombreuses pages sans dialogue (le record est de 24 pages à la suite au début du tome). Les protagonistes parlent pourtant et jouent de la musique, mais le mangaka a mis l’accent sur les attitudes et les expressions pour que le lecteur comprenne la situation. Hum, c’est vrai, l’expression d’un wookie cela n’aide pas pour organiser un concert.


Fiche technique

Format : poche
Pages : 208
Scénario et Dessin : Shinichi Ishizuka
Traduction : Anne-Sophie Thévenon et Manon Le Gallo
Lettrage : Anne Demars
Éditeur : Glenat
Collection : Seinen
Sortie : 7 février 2024
Prix : 7,90 €