Paris Première – La Grande évasion

Jeudi 4 janvier 2024 à 21H00

film américain de John Sturges (1963)

– Au petit matin j’espère être assez loin pour que vous n’entendiez pas tirer sur moi au bazooka.

1943, plusieurs centaines d’officiers alliés vétérans de plusieurs tentatives d’évasion ont été regroupés dans le même stalag.

Expert en tunnel, le lieutenant Daniel Wellinski (Charles Bronson) commence à creuser (1). Pendant ce temps, le capitaine Virgil Hilts (Steve McQueen) prépare une nouvelle évasion solitaire. Mais le comité d’évasion lui demande un service. Une fois sorti du camp, il devra repérer les alentours, où se trouvent les villes et surtout la gare la plus proche. Ensuite, il devra se faire capturer pour pouvoir, une fois de retour au camp, transmettre toutes ces informations. En effet, une évasion massive de 250 prisonniers est prévue.

Basé sur des faits authentiques, ce film reproduit toute la préparation minutieuse : creusement du tunnel, évacuation de la terre, travail de faussaire nécessaire à l’évasion (2). Évidemment dans la réalité le rôle des Américains dans l’évasion était moins important que dans le film, mais…


(1) Charles Bronson, a apporté sa propre expertise et son expérience sur le plateau. Il avait été mineur de charbon avant de devenir acteur et a donné au réalisateur John Sturges des conseils sur la manière de déplacer la terre.

(2) Plusieurs membres de la distribution ont été de véritables prisonniers de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale. Donald Pleasence a été détenu dans le camp allemand Stalag Luft I, Hannes Messemer (qui joue le rôle du commandant du stalag) dans un camp russe, quant à Til Kiwe (Frick) et Hans Reiser (Kuhn) ils étaient des prisonniers des Américains. Hannes Messemer, qui avait été capturé sur le front de l’Est par l’armée soviétique, s’était échappé et avait marché des centaines de kilomètres jusqu’à la frontière allemande. Til Kiwe a tenté de s’échapper dix-sept fois d’un camp de prisonniers au Colorado. Donald Pleasence a déclaré que l’ensemble du film était une représentation très précise d’un camp de prisonniers de guerre.