jeudi 22 juin 2023 à 21H10
film américain de Steven Spielberg (2008)
– Qu’est-ce qu’il va faire maintenant ?
– Je ne crois pas qu’il prévoie autant à l’avance.
1957, la Zone 51 abrite de nombreux secrets. C’est l’un d’eux que sont venus chercher des agents soviétiques commandés par le colonel-professeur Irina Spalko (Cate Blanchett). Ils forcent le professeur Indiana Jones à s’en emparer avant de le laisser sur un site d’essai nucléaire américain. Indy a juste le temps de se réfugier dans un abri nucléaire improvisé : un réfrigérateur (1).
Après quelques démêlés avec des agents du FBI qui le soupçonnent de sympathie avec les communistes, Indiana est abordé par le jeune Mutt Williams (Shia LaBeouf). Mutt ? Oui, c’est le nom d’un chien. Ah… Passons. Il l’informe qu’en Amérique du Sud sa mère et le professeur Oxley (John Hurt) ont été enlevés par des agents soviétiques alors qu’ils recherchaient un crâne de cristal.
D’où un voyage à travers le monde impliquant des affrontements avec les Soviétiques, ainsi que des découvertes archéologiques et… généalogiques.
Si les premiers films relatant les aventures d’Indiana Jones se déroulaient dans l’esprit des serials des années 1930, le quatrième volet a été réalisé dans le style des films de science-fiction de série B des années 1950 (bien entendu, tout le monde est au courant que les géoglyphes de Nazca sont liés aux extraterrestres n’est-ce pas ?). En prime, l’époque de la guerre froide (2) et de la Chasse aux sorcières du maccarthysme, donne quelques tracas supplémentaires à Indy. Cependant une constante demeure : les serpents !
(1) Dans le scénario original de Retour vers le futur (1985), Marty et Doc effectuaient un voyage temporel en sautant dans un réfrigérateur près d’un site de bombe nucléaire et en chevauchant les ondes radioactives dans une autre ère. Cela est aussi crédible qu’une DeLorean alimentée au plutonium. Au fait, n’était-ce pas Steven Spielberg le producteur de Retour vers le futur ?
(2) Cate Blanchett a basé sa performance sur Rosa Klebb l’adversaire de James Bond dans Bons baisers de Russie (1963)