– Avant la fin de cette guerre, je vous tuerai.
– Pourquoi attendre ?
1776, le propriétaire terrien Benjamin Martin (Mel Gibson) s’oppose en vain à la formation d’une armée continentale américaine devant s’opposer aux forces armées britanniques.
Ceci lui vaut d’être qualifié de lâche par certains, dont son propre fils Gabriel (Heath Ledger). Ce dernier rejoint l’armée continentale.
C’est ainsi qu’il est capturé par le colonel William Tavington (Jason Isaacs) qui tue un de ses frères et ordonne de brûler la plantation de Martin.
Vétéran des guerres contre les Indiens et les Français Benjamin Martin contre-attaque, libère son fils et entame une guerre de guérilla contre l’armée anglaise.
Ce film âpre regorge de scène de combats et Roland Emmerich est dans son élément : les combats individuels comme les combats de masse sont spectaculaires et on voit même des boulets rebondir sur le sol et se diriger droit vers la caméra.
En ce qui concerne la réalité historique, c’est moins évident. Le scénario repose sur l’antagonisme entre les patriotes indépendantistes et les Britanniques cruels (les massacres ordonnés par Tavington n’ont jamais eu lieu). Quant aux Indépendantistes, ils sont dotés de toutes les vertus. Ainsi, le propriétaire terrien Benjamin Martin n’a jamais eu d’esclave, les Noirs travaillant sur ces terres sont des travailleurs libres. Ceci est assez peu vraisemblable vu le contexte historique.
Roland Emmerich montre brièvement un soldat noir servant dans l’arme britannique, « oubliant » que des dizaines de milliers d’entre eux ont servi dans l’armée britannique en échange de leur liberté. De ce fait, la guerre d’indépendance américaine a permis à 100 000 esclaves afro-américains d’obtenir leur liberté (soit en combattant, soit par la fuite) et ceci grâce aux Britanniques.