Fin des années 50, début des années 60, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis.
Á leur tête, le lieutenant Pascal. L’issue du conflit laisse prévoir l’indépendance prochaine de l’Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.
Avis de Marielle
Le mot harki est un dérivé du mot harka en langue arabe qui signifie
Dès les premières images le spectateur est plongé dans l’atmosphère dramatique qui régnait dans l’Algérie française dans la période des « événements ». Un père découvre la tête de son fils harki dans un panier, acte probable de fellaghas (nom signifiant bandit des grands chemins), partisans armés combattant pour l’indépendance de l’Algerie. L’autre fils décide alors de rejoindre une unité de harkis.
Ce sujet sensible des harkis est abordé pour la première fois au cinéma. Philippe Faucon avait déjà traité la guerre d’Algérie dans son film La Trahison. Fils de militaire, il a passé sa petite enfance au Maroc et en Algérie, enfance qui marque son cinéma.
Le film a un véritable intérêt historique. La reconnaissance de la nation française envers les harkis est toujours d’actualité. Une indemnisation est actuellement en cours d’attribution.
Fiche technique
Sortie : 12 octobre 2022
Durée : 82 minutes
Avec Théo Cholbi, Mohamed El Amine Mouffok, Pierre Lottin
Genre : historique, drame