– Il y a 4 survivants. Tous montrent des aptitudes physiques exceptionnelles.
Au sein de la fondation Baxter, le directeur Harvey Elder (Tim Blake Nelson) met le Dr Franklin Storm (Reg E. Cathey) sur la sellette. Son projet d’exploration d’un monde parallèle a coûté en six ans des milliards de dollars. Or, il n’a guère progressé. Aurait-il une solution ? Oui, recruter le jeune scientifique Reed Richards (Miles Teller). Aussitôt, le projet avance, Red Richards étant assisté de Susan (Kate Mara) et Johnny Storm (Michael B. Jordan) les deux enfants (adoptifs et biologiques du Dr Storm), ainsi que de Victor Von Doom (Toby Kebbell) un informaticien quelque peu rebelle.
Une fois la porte quantique achevée, le Dr Allen décide d’envoyer sur le monde parallèle une équipe de la NASA. Aussitôt, les quatre jeunes scientifiques décident de devancer l’équipe du Dr Allen. Comme il existe une cinquième place, Red Richards fait appel à son ami d’enfance Ben Grimm (Jamie Bell).
La base scénaristique sur laquelle s’appuie le scénario est celle de la version Ultimate des Quatre Fantastiques. Dans cette version, le père de Red Richards est d’une intelligence des plus réduites par rapport à son fils et surtout avec son homologue de l’univers Marvel classique.
Le choix de cette version a ôté tout le potentiel de Nathaniel Richards en tant qu’allié ou adversaire des 4 Fantastiques. D’autre part dans la version classique, ce scientifique ambigu avait la fâcheuse habitude de « semer » des enfants un peu partout y compris… peut-être… peut-être bien… en Latvérie.
Cette adaptation de Marvel Comics constitue un reboot de la version des films réalisés par Tim Story en 2005 et 2007. Les producteurs étaient déçus du succès mitigé du film Les Quatre Fantastiques et le Surfer d’argent. Cette fois, ils sont intervenus constamment dans la réalisation procédant à de nombreuses coupes. De ce fait, les 140 minutes initiales ont été réduites à 101 minutes, ce qui a abouti à un film de science-fiction… à peu près cohérent.
Selon le réalisateur, il s’agit d’une « version saccagée ».