– Je vous retire votre Permis de tuer !
Rien ne doit détourner de son devoir un agent fédéral américain… même pas son mariage ! Aussi, c’est accompagné de son témoin James Bond (Timothy Dalton) que Félix Leiter (David Hedison, qui reprend ainsi le rôle qu’il avait tenu en 1973 dans Vivre et laisser mourir) intervient. Il capture en vitesse le baron de la drogue Franz Sanchez (Robert Davi), avant d’arriver juste à temps pour la cérémonie.
L’évasion de Sanchez est immédiate et sa vengeance tout aussi rapide. Si Leiter, gravement mutilé (une mutilation évoquée dans les romans de Ian Fleming), a survécu, sa femme a été assassinée.
Après que Bond ait éliminé l’un des exécuteurs de Sanchez, M. (Robert Brown) intervient personnellement et ordonne à Bond de cesser sa vendetta contre Sanchez. Suite au refus de Bond, M. le révoque.
S’alliant alors avec Pam Bouvier (Carey Lowell), une pilote et informatrice de Leiter, Bond s’infiltre dans l’organisation de Sanchez (un procédé classique : cf. L’homme au pistolet d’or). Mais Permis de tuer est également un film d’action avec ses fusillades, ses explosions et ses cascades avec des camions poids lourd (ces dernières étant organisées par Rémy Julienne).
Ce deuxième film de Timothy Dalton dans le rôle de Bond accentue encore la partie sombre de l’agent 007. Suite aux aléas du scénario, l’histoire devait se passer initialement en Chine avec entre autres une course-poursuite sur la muraille de Chine. Ceci explique sans doute l’apparition surprise des agents du Bureau des stupéfiants de Hong Kong, en tant qu’élément résiduel du scénario initial.
Le scénario final souffre d’un léger manque de crédibilité. Il donne l’impression d’avoir été conçu pour relier les cascades entre elles. Néanmoins, cela permet de mettre en évidence l’excellente performance des acteurs.