Simone Michel-Lévy – Avis +


– Se résigner, jamais.

C’est dans la nuit du 2 au 3 février 1944 que Simone Michel-Lévy est arrivée au camp de concentration de Ravensbrück.

L’une des autres déportés se présente comme étant Geneviève De Gaulle, la nièce du général. Quant à Simone, elle a porté de nombreux noms durant l’Occupation : Emma, Françoise, Madame Royale, Mademoiselle Flaubert, Madame Bertrand…

Pour continuer à travailler aux PTT, le régime de Vichy exige d’elle un certificat d’aryanité. Ses deux parents étaient baptisés. De ce fait, elle n’était pas juive pour les Juifs, mais elle l’était pour les antisémites.

Elle contribue à la formation d’Action PTT : un réseau de résistance au service des autres réseaux, assurant clandestinement le transport et le courrier.

Puis sont survenus sa capture et son interrogatoire. Elle est affectée à une usine de munitions. On a averti les déportées que le sabotage est puni de mort. Aussi, c’est en toute connaissance de cause que Simone sabote la machine à laquelle elle est affectée…

Parfaitement maîtrisé, ce récit historique dresse le portrait de l’une des six femmes Compagnons de la Libération. Il présente des activités méconnues mais indispensables à la lutte contre l’occupant : le transport, la logistique et les communications au cœur de la France occupée.

Fiche technique

Format : album
Pages : 48 (et un dossier historique de 8 pages)
Scénario : Catherine Valenti
Dessin : Claude Plumail
Couleurs : Fabien Blanchot
Éditeur : Grand Angle
Collection : Les Compagnons de la Libération
Sortie : 12 janvier 2022
Prix : 14,50 €