Ciné+ Classic – Les Bas-fonds


– La noblesse, c’est comme la petite vérole. Il en reste toujours quelque chose.

Vivant dans une pension sordide Pépel (Jean Gabin) exerce le métier de voleur. Kostileff (Vladimir Sokoloff) son logeur se trouve être également son receleur, mais aussi le mari de sa maîtresse Vassilissa (Suzy Prim).

Le nouveau cambriolage de Pépel le mène dans l’hôtel particulier d’un baron (Louis Jouvet). Mais sur place Pépel ne trouve aucun argent. Les meubles doivent bientôt être saisis par un huissier. Il s’empare alors d’un revolver. Mais le baron proteste. Il a désespérément besoin de cette arme pour se suicider.

Après une discussion, les deux hommes deviennent amis et Pépel invite le baron à partager son humble demeure. Sur place, ils découvrent que Kostileff a trouvé le moyen d’acheter le commissaire de police en lui offrant Natacha sa jeune belle-soeur.

Cette adaptation de la pièce de maxime Gorki bénéficie d’acteurs renommés. Mais la transposition a abouti à une atmosphère hybride des plus étranges. Initialement, Jean Renoir voulait transposer l’action de la Russie à la France. Cependant, suite aux « recommandations » du Parti communiste français, il est revenu à un contexte russe. Par conséquent, l’action se déroule sur les bords de la Marne, avec le rouble comme monnaie, des policiers russes, et… une machine à coudre de marque Singer.