– L’Olympe est tombé !
Dans le jargon des services secrets américains, cette phrase-code indique que des forces ennemies ont réussi à investir la Maison-Blanche.
Suite à une attaque aérienne et à l’utilisation d’armes lourdes au sol, un commando parfaitement entraîné s’est rendu maître des lieux et a pris en otage Benjamin Asher (Aaron Eckart) le président des États-Unis. Celui-ci réagit avec défi et annonce au chef des preneurs d’otages : « Les États-Unis ne négocient pas avec les terroristes« . La réponse est surprenante : « Mais, qui a parlé de négocier ?« .
À l’extérieur Allan Trumbull (Morgan Freeman) le président de la Chambre des représentants est désigné comme président par intérim suite à la capture du président et du vice-président.
Le conseil de guerre est interrompu par une communication provenant d’un téléphone satellite émettant de l’intérieur de la Maison-Blanche. Mike Banning (Gerard Butler) agent du Secret Service, rétrogradé pour ne pas avoir réussi à sauver la vie de la Première Dame lors d’un accident de la route, est présent sur les lieux. Il est le seul à pouvoir intervenir.
Sorti parallèlement à White House Down de Roland Emmerich, ce film se démarque de son « collègue » au sujet similaire par son traitement sinon réaliste du moins plus sérieux. Aucun humour ne vient entacher le propos dramatique (mortel) de ce thriller : blessés achevés, utilisation de la torture, lourdes pertes civiles et hôpitaux débordés.
Tout en revenant aux fondamentaux (un homme isolé confronté à des hommes armés dans un gigantesque espace-clos… tout le monde a entendu parler de Piège de Cristal avec en vedette un dénommé Bruce Willis ?) ce film allie l’action, la politique-fiction et un soupçon d’anticipation.
Le principal intérêt de La chute de la Maison-Blanche repose sur la complexité du plan des agresseurs qui dissimulent des secrets derrière des secrets.
Précisons que certains des rescapés de La Chute de la Maison-Blanche allaient se retrouver dans La Chute de Londres (London Has Fallen) la suite officielle de ce premier volet.