Scandale en Ecosse – Avis +

Présentation de l’éditeur

Écosse, XIVe siècle

Poursuivie par un passé sulfureux qui a jeté le déshonneur sur elle et sa famille, Marian vit à l’écart de tout. Un fragile équilibre qui vacille à chaque visite de Duncan MacLerie, l’émissaire envoyé pour négocier une alliance avec le clan Robertson. Et Marian est d’autant plus bouleversée que Duncan ne fait rien pour fuir la fascination qu’ils exercent l’un sur l’autre.

Pire ! il semble ignorer le risque qu’il prend à venir ainsi la voir. Pourtant qu’adviendra-t-il de lui si on le surprend avec Marian la scandaleuse ? Si on apprend que l’homme chargé d’établir la paix avec les Robertson se compromet avec cette femme qui n’est autre que… la sœur honnie du chef de clan lui-même ?

Pressentant le drame que pourrait déclencher leur passion, Marian s’efforce de refuser les attentions de MacLerie. En vain…

Avis de Valérie

Duncan MacLerie est le Pacificateur. Ce surnom lui va très bien, car il est celui qui traite des affaires délicates de son clan, négociant les contrats et les alliances. Ce solide guerrier est réfléchi, et il analyse en permanence tout ce qui se dit, utilise son intelligence pour réussir à entériner les meilleurs traités pour les siens. Il a toute la confiance de son Laird, Connor, et après une tournée des landes, il arrive chez les Robertson pour débuter des négociations d’alliance entre le puissant clan et le sien.

L’une des villageoises, habitant en retrait avec sa fille de 4 ans, attire l’attention de Duncan. Cette dernière a été mise au ban de la société à cause d’un comportement jugé immoral et il prend une décision étonnante…

Cette nouvelle collection s’intéresse à une niche de la romance historique, les Highlanders. Ces fiers Écossais attisent toujours l’attention des lectrices, car ce sont des guerriers brutaux et sauvages, qui pourtant savent s’agenouiller devant l’amour qui les terrasse. De plus, le contexte historique est souvent passionnant et original, et Terri Brisbin a l’intelligence de ne pas dépeindre les Écossais comme des brutes épaisses, au comportement alpha primaire.

Iain Robertson, Connor et son cousin Duncan MacLaerie, comme Marian sont lettrés, fins stratèges et connaissent plusieurs langues, dont le latin dont on se servait pour les contrats. On voit d’ailleurs au début du roman, le soin pris à la rédaction du traité, sur lequel plusieurs personnes travaillent assidûment. C’est fascinant et ça épaissit grandement la trame. Il y a des nombreux mystères, pas toujours prévisibles, qui vont donner du fil à retordre à l’ensemble des personnages. La narration est parfaite, le contexte historique bien intégré et on ne s’ennuie pas une seule seconde !

C’est un excellent tome pour débuter une nouvelle collection, qui pour l’instant puisera dans le fond déjà traduit de Harlequin. On peut regretter néanmoins que ce tome ne soit pas le premier de la série ! On espère que l’éditeur va traduire la suite et que le choix des rééditions soit toujours aussi bon.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 352
Éditeur ‏ : ‎ Harlequin
Collection : Highlanders
Sortie : 1 août 2021
Prix : 7,20 €