Ciné+ Premier – Showgirls

– Je suis danseuse !

Nomi Malone (Elizabeth Berkley) s’est rendue à Las Vegas, pas pour y jouer, mais pour y danser.

Elle officie au Club Topless Cheetah. Elle est remarquée par Cristal Connors (Gina Gershon) la vedette du spectacle topless du casino Stardust et par son petit ami Zack Carey (Kyle MacLachlan), le directeur des divertissements du Stardust. Ce dernier lui fait passer une audition pour devenir la doublure de Cristal.

Dès lors l’homme et les deux femmes vont entamer une relation faite d’attirance, de sexe, de violence et de chantage.

Ce film fut à sa sortie haï par la critique. Depuis, il est devenu un film culte et de nombreux critiques (parfois les mêmes qui l’avaient démoli autrefois) voient désormais en lui un excellent film.

Avec ce film Paul Verhoeven, est devenu le premier réalisateur de l’histoire à devoir, par contrat, tourner un film « strictement interdit aux moins de dix-sept ans ». Et il ne s’en est pas privé.

Mais Showgirls est également un film des plus subtil. Diplômé en physique Verhoeven a appliqué la théorie de la relativité d’Einstein. En effet, scientifiquement, il n’existe pas de réalité unique. De nombreuses versions de la réalité coexistent. Dans Showgirls, Zack, Cristal et Nomi sont tous les trois convaincus qu’ils mènent la bande et chacun d’entre eux a raison, de son point de vue.