Moscou. Alors qu’Anna, 24 ans, est à un tournant de sa vie, Alex Tchenkov lui propose un deal : travailler pour le KGB durant 5 ans. D’abord réticente, elle finira par accepter et sera entraînée dans un engrenage de violence et de complots. Cependant, elle se rêve libre et fera tout pour tenter de réaliser l’inaccessible, quitte à jouer sur tous les tableaux.
Les scènes d’action sont chorégraphiées au millimètre près donnant un rendu très stylisé, mais perdant, parfois, en crédibilité. De plus, on ressent, de temps en temps, quelques facilités scénaristiques qui renforcent cette impression. Par ailleurs, on sent que le film a été produit pour le cinéma international, et surtout américain. Les personnages parlent tous anglais, alors que la plupart d’entre eux sont russes.
Luc Besson revient avec un film d’espionnage plutôt classique, mais bien réalisé. Entre Russie et Paris, Anna est un long-métrage qui met en scène Sasha Luss dans le rôle éponyme. Accompagnée d’Alex Tchenkov (Luke Evans) et Lenny Miller (Cillian Murphy), la violence est omniprésente. Même les scènes à vocation plus tendres, le sont également.