Dans un an tout le monde est mort sur Terre.
Le professeur de géophysique Joshua Keyes (Aaron Eckhart) et le Docteur Serge Leveque (Tchéky Karyo), spécialiste des armes à haute énergie, sont envoyés à Washington. Dans une salle, se trouvent 32 cadavres, morts d’une crise cardiaque. Ils viennent de Boston où leurs pacemakers ont tous cessé de fonctionner au même moment. Cependant, les deux scientifiques écartent la possibilité d’une arme énergétique.
En Angleterre, au Japon et en Australie, des oiseaux se fracassent contre les immeubles et les véhicules.
Keyes envisage que les oiseaux aient été perturbés par une modification du champ magnétique terrestre.
De nombreuses catastrophes aériennes se produisent. Deux astronautes Iverson (Bruce Greenwood) et Childs (Hilary Swank) réussissent à faire atterrir une navette spatiale dans un fleuve en plein cœur de Los Angeles.
Keyes comprend. Le noyau terrestre s’est arrêté de tourner. De ce fait, le champ magnétique terrestre, qui entoure la Terre et qui la protège des micro-ondes et des radiations du Soleil, commence à disparaître.
D’autres catastrophes vont se produire et toute vie sur Terre va disparaître.
Il est impossible de faire redémarrer le noyau qui a la taille de la planète Mars. Mais si…
Le docteur Brazzleton (Delroy Lindo), travaille sur une « terra-nef » capable de se déplacer sous terre et d’atteindre le noyau. Une fois sur place, il suffira de déposer des charges nucléaires pour relancer le noyau.
Le véhicule sous-terrain sera piloté par Iverson et Childs avec Keyes, Leveque et Brazzleton comme passagers.
Totalement irréaliste sur le plan scientifique, ce film-catastrophe accumule les scènes de destruction en surface avec des effets spéciaux acceptables.
Personnellement, je préfère le film Quand la Terre s’entrouvrira (Crack in the World) de 1965. Ce film plus réaliste a certainement servi de base au scénario de Fusion.