Présentation de l’éditeur
Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari entretient avec une femme plus jeune qu’elle, Mia quitte brusquement New York pour se rendre dans le Minnesota et se réfugier quelque temps auprès de sa mère octogénaire. Parcours d’une femme blessée en forme de “lecture de soi”, ce roman solaire – féministe au meilleur sens du terme – irradie d’une énergie aussi rebelle que stimulante.
Avis de Citizen Kame
Mia, professeur de poésie dans une université de New York, se voit imposer une « pause » dans sa relation par son mari. Celui-ci la quitte pour une jeune assistante. Pour se remettre de sa rupture, Mia part un été dans le Minnesota pour se rapprocher de sa mère, habitant dans une maison de retraite, tout en donnant des cours d’été de poésie.
Un été sans les hommes décrit donc le point de vue de cette femme. Elle est spectatrice de femmes sans hommes de tous les âges : les sept adolescentes de son cours de poésie, sa voisine, une jeune mère au mari colérique rarement au foyer, et le cercle d’amies de sa mère, nonagénaires. A chaque groupe de femmes ses problématiques, ses philosophies, ses dynamiques.
De la même manière que Mia se voit imposer une pause, et prend des vacances, ce livre se lit également comme une parenthèse de vie. Ecrit d’une traite, sans aucun découpage en chapitre, le texte est une pause. Il n’y a pas de grands dénouements. Certains personnages s’en sortent grandis, d’autres non. Mais pendant cette respiration, le lecteur a eu le temps de se poser des questions, sur l’adolescence, sur la pression de groupe et l’image de soi, sur l’amour et les relations, sur la lecture aussi, sur les livres, sur la vieillesse et sur la mort.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 224
Éditeur : Actes Sud
Collection : Collector Babel
Sortie : 5 novembre 2014
Prix : 10 €