– Veuillez disperser le rassemblement de singes.
En cette année 1991, cela fait huit ans que les chiens et chats domestiques ont été victimes d’une épidémie planétaire. Pour les remplacer l’humanité a fait appel aux singes. Ces derniers sont également capables d’accomplir des travaux manuels simples. De ce fait, ils sont également devenus des esclaves.
C’est ce que constate le chimpanzé Milo (Roddy McDowall qui incarna Cornélius dans les précédents films), le fils de Zira et Cornélius[[cf. le 3e volet de la saga]]. Se promenant en ville avec Armando (Ricardo Montalban), officiellement son maître humain en réalité son ami, il découvre le comportement brutal de certains humains envers ses semblables. Il ne peut laisser échapper une acclamation de colère… Et il a été entendu ! Un singe pourrait parler ?
Tandis que Milo se sauve Armando affirme que c’est lui qui a parlé. Il est interrogé par l’inspecteur Kolp (Severn Darden), qui soupçonne son « singe de cirque » d’être l’enfant des deux singes doués de parole qui étaient venus de l’avenir. Aussi, il décide de placer Armando sous un dispositif l’obligeant à dire la vérité. Le suicide d’Armando sauve temporairement Milo qui trouve refuge dans un enclos de singes destinés à la vente. C’est ainsi qu’il devient l’esclave personnel du gouverneur Breck (Don Murray) tout en organisant discrètement une révolte des singes.
À chaque volet de la saga de la Planète des singes le budget se réduisait. Les 6 millions du premier film ont laissé place à 1,6 millions de dollars. Heureusement le producteur de télévision Irwin Allen a fourni pour le film des accessoires et des vêtements de ses séries TV comme Voyage au fond des mers et Au cœur du temps. Ceci a contribué à fournir à cette année 1991 (telle qu’on l’imaginait en 1972) un look légèrement futuriste.