Je lui dis que quand on fait des cauchemars, c’est qu’on a encore la volonté de se battre. Quand on commence à rêver de belles choses, c’est là qu’il faut faire attention.
L’enfant (Kodi Smit-McPhee) est né après la catastrophe. En compagnie de son père (Viggo Peter Mortensen Jr.) il marche en quête de nourriture tout en cherchant à échapper aux pillards et cannibales.
Le père est armé d’un revolver dans lequel il ne reste plus que deux balles. Ceci explique le départ de la mère (Charlize Theron). Elle lui a reproché de ne pas avoir organisé leur suicide collectif lorsqu’il restait encore trois balles.
Dans ce monde dévasté où les animaux ont disparu, le père s’efforce de donner des leçons de bonté à son fils. Mais au fil des rencontres avec un vieil homme (Robert Duvall) et un voleur (Michael Kenneth Williams) il oublie ce qu’il a lui-même enseigné.
Réalisé d’après The road le roman de Cormac McCarthy (prix Pulitzer de la fiction) ce film tourné en décors naturels présente une atmosphère sombre et désespérée, parsemée de quelques éléments horrifiques, alors que d’autres (très rares) se révèlent porteurs d’une émotion.