Tout ce qui fait de moi un être humain semble s’échapper de moi.
Taïwan, Lucy Miller (Scarlett Johansson) voyage en Asie en compagnie d’un aventurier-loser lorsqu’elle est confrontée à la pègre locale. Avec d’autres « mules », elle est obligée de transporter une cargaison de drogue qui lui est implantée dans le ventre. Mais un de ses geôliers exerce sur elle une violence absolument pas professionnelle et les coups qu’elle reçoit dans l’abdomen font fuir le paquet de drogue expérimentale qui se répand dans son organisme.
Or, cela déclenche en elle des capacités paranormales qui lui permettent de s’évader et de déclencher une contre-attaque. Mais la notion de vengeance disparaît peu à peu au profit d’une volonté de connaissance. Cependant, elle nécessite une prise de possession de toute la drogue de synthèse actuellement en transit. D’où une reprise des hostilités avec la pègre où le nombre et la puissance de feu s’opposent aux pouvoirs psychiques de Lucy.
Gunfight + femme armée + cascades en voiture : la recette de Besson s’agrémente cette fois du surnaturel.
Spectaculaire et parsemé d’allusions à 2001 l’Odyssée de l’espace et au film Le Cobaye ce film de science-fiction souffre cependant de l’absence de super-méchant. Certes, Choi Min-Sik (Old Boy) est des plus crédibles dans le rôle du maffieux Monsieur Jang, mais l’absence de superpouvoirs dans le camp adverse déséquilibre le conflit en faveur de Lucy, tout comme dans Le 5° élément où les malheureux mercenaires extraterrestres étaient confrontés à Leeloo.