Sherlock Holmes s’est fixé quatre objectifs :
– résoudre des énigmes
– combattre des criminels
– effectuer des expériences scientifiques
– empêcher Watson de se marier
La dernière enquête de Sherlock Holmes (Robert Downey jr) a permis l’arrestation de Lord Blackwood (Mark Strong) : un assassin adepte de la magie noire. Après l’exécution du criminel, le docteur Watson (Jude Law) constate le décès. Mais alors comment expliquer que la tombe de ce dernier se soit ouverte… de l’intérieur ?
Pour Holmes, cet événement tombe à pic. Il va pouvoir renouer avec une affaire intéressante et obliger Watson à travailler à nouveau avec lui. Certes, Watson ne pense qu’à se marier. Mais l’argument d’Holmes est imparable : « Aucune jeune fille n’épousera un médecin incapable de dire si un homme est mort ou non ! »
Enquête, combat, explosions, destruction d’un chantier naval, emprisonnement, rien ne peut arrêter Sherlock Holmes. Mais qui voilà ? Irène Adler ? Aïe ! L’aventurière (Rachel McAdams) est encore plus efficace que dans la nouvelle Un scandale en Bohème.
De même Watson est en général représenté dans les films comme étant un faire-valoir d’une compétence douteuse. Or, force est de constater qu’ici ce n’est pas le cas. De plus, habituellement, les films le représentent muni d’une canne qui l’aide à marcher, alors que ce n’était pas le cas dans les romans. Dans la série Sherlock le Watson joué par Martin Freeman boite suite à problème psychosomatique. Ici, Watson utilise bien une canne qui se révèle être… une canne-épée avec laquelle il combat avec efficacité.
Quant à l’inspecteur Lestrade (Eddie Marsan), il se révèle être… ah, là on ne s’y attendait pas.