Snowpiercer : saison 1 – Avis +

Présentation

Avec la diffusion des premiers épisodes de la saison 2 de Snowpiercer sur Netflix, la série Snowpiercer est en ce moment très populaire auprès des Français, en quatrième place du classement des séries les plus attendues. Voici un petit rappel du synopsis de cette série adaptée de la bande dessinée Le Transperceneige de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette parue en 1982.

L’histoire de Snowpiercer est ce qu’on appelle une dystopie, un genre qui regroupe les œuvres de fiction décrivant un monde utopique sombre. La saison 1 se déroule dans un univers futuriste post-apocalyptique, 7 ans après que notre planète soit devenu un monde de glace suite à l’envoi de missiles dans l’atmosphère par des scientifiques, dans le but de ralentir le réchauffement
climatique.

Tous les survivants vivent dans un train en mouvement perpétuel composé de 1 001 wagons, où sévissent l’injustice sociale et la guerre des classes. Le dernier wagon est celui des « sans-tickets », ceux qui n’ont pas pu acheter de tickets et ont dû monter à bord du train en clandestin. Le train est lancé à toute vitesse autour du monde, et il ne peut pas s’arrêter puisque c’est l’énergie produite par le mouvement qui l’empêche de geler…

La saison 1 commence avec la découverte d’un corps émasculé en 3e classe : l’ex-policier Andre Layton (joué par l’acteur Daveed Diggs), qui est à bord du train sans ticket mais est aussi le seul survivant de la police criminelle, est alors chargé d’enquêter.

Avis de Purdey

Snowpiercer : saison 1

La BD française Le Transperceneige avait déjà été adaptée en 2014 au cinéma. Sur le papier, la série s’annonçait  prometteuse dès la diffusion des premiers épisodes : reprenant le concept du film déjà ancré dans la pop-culture – avec comme producteur exécutif Bong Joon-ho, réalisateur du film mais aussi de Parasite, vainqueur de la Palme d’Or au Festival de Cannes en 2019 – le scénario se prête parfaitement à un découpage en épisodes.

En effet, tous les wagons sont différents et ils sont dévoilés au fur et à mesure, ce qui entretient le suspense et donne envie de continuer à regarder pour en découvrir davantage. Et c’est, selon nous, l’un des points forts de cette série : son aspect visuel.

Mais ce n’est pas tout : pour séduire amateurs de cop shows et
spectateurs avides de rebondissements, la série a ajouté une enquête
criminelle au synopsis original de la BD et du film de 2014. L’objectif
est bien sûr d’éviter que le spectateur s’ennuie au cours des 10
épisodes de 50 minutes. Ce choix a pu décevoir les fans de la BD ou du
film pour son manque d’originalité, mais cela permet de faire
découvrir au spectateur de la série le train et le système de classes sociales qui s’y est établi.

Un bémol, cependant : pour le spectateur, il est difficile de se représenter l’organisation interne du train, finalement laissée en second plan au profit du scénario. En effet, grâce à un « sous-train » créé pour simplifier l’intrigue, les personnages n’ont pas à passer de wagon en wagon et peuvent directement rejoindre le wagon qui les intéresse…

On aurait apprécié un peu plus de réalisme, ce qui aurait permis de mieux imaginer ce monde post-apocalyptique né de l’imagination de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette.

Fiche technique

Titre : Snowpiercer (Le Transperceneige au Québec)
Réalisation : James Hawes, Sam Miller, Helen Shaver, Frederick E.O.
Toye, David Frazee, Leslie Hope, Clare Kilner, Rebecca Rodriguez,
Christoph Schrewe et Everardo Gout
Basé sur : Le Transperceneige de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette
(1982)
Genre : dystopie, science-fiction post-apocalyptique
Avec Daveed Diggs, Jennifer Connelly, Mickey Sumner, Annalise Basso
Pays : Etats-Unis
Nombre de saisons : 2
Nombre d’épisodes par saison : 10
Durée d’un épisode : 51 minutes
Plateforme : TNT
Sortie : 17 mai 2020