– Il faudrait 4 ans à une mission habitée pour me rejoindre. Mon habitat est prévu pour 31 jours.
Suite à une tempête décision a été prise d’évacuer les astronautes de la mission Ares III présents sur la planète Mars. Mais au cours de l’évacuation l’astronaute Mark Watney (Matt Damon), est frappé par une antenne. Happé par le vent, il disparaît dans la tempête. Ses coéquipiers le croyant mort entament leur long voyage de retour vers la Terre.
Quelques heures, plus tard Watney sort de son évanouissement et constate qu’il se retrouve le seul humain sur la quatrième planète du système solaire, sur laquelle aucune expédition terrienne ne se posera avant quatre ans.
Dès lors, il cherche à entreprendre des cultures sur le sol martien et parallèlement à communiquer avec la Terre. Pour cela il cherche à remettre en état la sonde Mars Pathfinder (déjà utilisée dans cette fonction dans le film Planète Rouge réalisé par Antony Hoffman en l’an 2000).
Ce film s’affranchit de toute rigueur scientifique à la fois pour la mise en danger de Watney (l’atmosphère martienne est 200 fois moins dense que celle de la Terre, donc l’effet de la « tempête » aurait été négligeable), ainsi que pour sa survie (la liste est trop longue).
Lorsqu’un film de science-fiction se déroule dans le futur proche, on pourrait s’attendre à un minimum de rigueur scientifique.
Le film Gravity était lui-même bourré d’incohérences scientifiques. Cependant, on remarquera qu’elles demeurent plus acceptables dans Seul sur Mars. Peut-être est-ce dû à la présence d’un réalisateur nommé Ridley Scott ?