Un seul mot retentissait dans l’après-guerre : reconstruction.
1945 : le général De Gaulle et les Français se retrouvent dans un pays dévasté par la guerre. Ainsi Paris dispose d’une heure d’électricité par jour. Les tickets de rationnement seront utiles jusqu’en 1949.
Et le pays va se relever en opposant l’intérêt national contre les intérêts particuliers. Bénéficiant d’appui comme le Plan Marschall et d’armes comme les nationalisations, le ministère de la reconstruction et le béton armé.
Ce film raconté par Marie-Sophie Ferdane traite des Trente Glorieuses et des réalisations qui ont profondément transformé la France, comme les initiatives architecturales (Le Corbusier), la construction de barrages pour l’hydroélectricité ou la formation de villes nouvelles… et des cités dortoirs.
Les images proviennent d’archives de l’époque, mais aussi d’extraits de films comme La meilleure part d’Yves Allégret, Mélodie en sous-sol d’Henri Verneuil ou L’amour existe de Maurice Pialt, ainsi que d’émissions comme La France défigurée.
Le sujet est parfaitement traité et ce fil se révèle des plus instructif. Seulement voilà le titre De Gaulle Bâtisseur, n’est pas vraiment représentatif. En effet, les constructions évoquées n’ont pas seulement été l’œuvre du général De Gaulle qui, durant la période traitée, n’a été au pouvoir que durant une douzaine d’années. Mais un titre comme Les constructions durant les Trente Glorieuses n’inciterait pas à regarder ce film. Finalement, De Gaulle Bâtisseur cela sonne mieux.