Il y a trois sortes d’hommes : les vivants, les morts, et ceux qui sont en mer.
Au large des côtes syriennes se trouve le sous-marin nucléaire d’attaque français le Titane. Sous le commandement de Grandchamp (Reda Kateb) et de son second D’Orsi (Omar Sy) il se prépare à récupérer un commando qui pour l’instant se trouve toujours à terre.
Le sous-marin est discret. À bord le spécialiste de la guerre acoustique le premier-maître Chanteraide (François Civil) repère à proximité un bâtiment de surface qu’il identifie comme étant une frégate iranienne. Il détecte également autre chose. En profondeur se trouve « quelque chose » qui pourrait être un cétacé. Mais Chanterelle estime qu’il s’agit d’un sous-marin de conception russe, propulsé par une hélice à quatre pales. Or, un tel type de sous-marin n’existe pas.
Désarçonné Chanterelle requalifie le contact acoustique comme étant biologique. Mais, quelques instants plus tard, le contact émet un sonar d’attaque qui localise le Titane. De ce fait, sa position est connue du mystérieux sous-marin, mais également de la frégate iranienne.
Situé dans un futur proche (la Russie vient d’envahir la Finlande) ce film de guerre joue efficacement sur le thème du « combat des aveugles » où la détection et l’identification de l’adversaire reposent sur le son qu’il émet.