Nous parlons de la fin de l’humanité.
L’ancien enquêteur de l’ONU Gerry Lane (Brad Pitt) se trouve bloqué dans la circulation cœur de la ville de Philadelphie. Tout à coup des personnes fuient. D’autres les pourchassent. Les assaillants agissent en groupe et se précipitent sur les victimes pour les mordre. Le réflexe professionnel de Lane opère et il observe qu’au bout de plusieurs secondes les personnes mordues se transforment à leur tour en agresseurs. Le comportement des infectés correspond à celui de zombies. Seulement la métamorphose est extrêmement rapide. De plus, ils agissent en groupe et sont extrêmement véloces.
Grâce à ses contacts Lane obtient un hélicoptère qui permet à lui et sa famille d’être évacués. Ils trouvent refuge sur un navire en plein Atlantique où scientifiques et militaires analysent l’épidémie mondiale. Pour trouver un vaccin au virus il faut déterminer la source de son infection. Lane est chargé de cette mission (sinon lui et sa famille seront débarqués sur la côte).
De la Corée, à Israël et jusqu’au pays de Galles, Lane mène l’enquête alors que la contagion planétaire s’étend. Durant une partie de son voyage, il est accompagné par un officier féminin de l’armée israélienne nommée « Segen » (Daniella Kertesz). En fait, « Segen » est un grade dans l’armée israélienne. Le nom de l’héroïne ne sera jamais mentionné. De ce fait, elle remplit la fonction de la « femme énigmatique », personnage récurrent de bien des romans et films.
Ce film constitue l’adaptation du roman de Max Brooks (fils du cinéaste Mel Brooks). L’adaptation a été confiée à un scénariste, puis à un 2°, suivi d’un 3° et pourquoi pas un 4°. Bon comme cela suffisait pourquoi ne pas commencer à tourner le film ? Seulement voilà, avec tous ces ajouts l’histoire du film n’était plus vraiment cohérente. Aussi il a fallu tourner des scènes supplémentaires, ce qui a coûté plusieurs dizaines de millions de dollars de plus.
En prime, le scénario impliquait une scène de bataille se déroulant en Russie. Par conséquent l’équipe de tournage s’est déplacée en Hongrie (la ville de Budapest devant jouer le rôle de Moscou). Seulement voilà, l’unité anti-terroriste hongroise a opéré une descente dans l’entrepôt où étaient stockées les armes à feu devant servir à la scène de bataille. Il s’est avéré que ces armes n’avaient pas été démilitarisées. De ce fait, elles n’étaient pas vraiment des accessoires de cinéma, mais des armes de guerre parfaitement fonctionnelles… Oups. Après quelques arrangements avec les autorités locales la scène de bataille a bien été tournée. Mais après réflexion les producteurs ont décidé de la supprimer au montage. En effet, elle avait le défaut de montrer le héros en guerrier aguerri alors que son image était celle d’un brave père de famille.
Bref, suite à tous ces dysfonctionnements le budget a explosé. Si le film a été légèrement rentable il l’a été beaucoup moins que prévu. De ce fait il est probable qu’il n’y aura pas de World War Z 2.
Il reste World War Z, un film d’action bénéficiant de scènes d’actions spectaculaires.