Présentation de l’éditeur
La découverte de la planète Gaïa, peuplée autrefois d’une espèce extraterrestre éteinte depuis longtemps, est une chance pour les Hommes. En effet, la technologie très avancée des Eternels leur permettra peut-être de réparer les dégâts environnementaux qu’a subis la Terre !
Envoyés sur Gaïa pour des raisons très différentes, Mia et Jules devront oublier leurs divergences et s’allier s’ils veulent surmonter les obstacles et percer le mystère des temples. Or, ce n’est pas des pilleurs, des énigmes ni des pièges laissés par les Aliens dont ils devraient le plus se méfier, mais peut-être d’un plus grand danger encore ― un danger qui pourrait conduire l’humanité à sa perte…
Avis d’Emmanuelle
Une planète inconnue, des pillards qui se déchirent tout ce qu’ils pourraient y trouver… Voilà à quoi se résume le roman. De Gaïa, vous ne saurez pas grand chose : des temples dans le sable. Comment y aller ? Des vaisseaux passent un portail. Vous n’en saurez pas plus.
Les richesses insoupçonnée de la planète : restent insoupçonnées. On nous dit que des pillards s’en emparent, mais on n’en sait pas plus. Probablement des métaux précieux. Une jeune voleuse fait équipe avec le fils presque archéologue (niveau bac) de celui qui a décrypté le message des extra-terrestres originaires de cette planète.
Prométhéus, Stargate, Contact, Indiana Jones et la Dernière Croisade… les sources d’inspirations sont nombreuses à être jetées sur le papier, mais les quelques détails empruntés ne laissent pas beaucoup de doute quant à la pauvreté du récit.
Les éternels est un roman écrit à deux et, malheureusement, le thème n’a clairement pas été exploité, ni même exploré. A l’image des temples en forme de spirale, les héros comme le lecteur tournent en rond. Les paysages sont à peine décrits, les salles piégées restent obscures et on en vient à se demander si les auteurs ne se sont pas renvoyés la balle pour faire avancer l’histoire.
Les incohérences sont nombreuses : une planète à double soleil où la vie ne peut se développer abrite des temples qui ont nécessité des décennies d’ouvrage, du latin gravé sur un mur vieux d’avant l’ère humaine sur terre, des héros qui n’ont aucun problème à réaliser des prouesses physiques, mais qui ont besoin de complément en oxygène la nuit pour tenir le coup, etc.
Pas d’introduction, peu de descriptions pour un roman qui fait pourtant plus de 400 pages, mais une répétition d’actions qui tendent à fatiguer le lecteur.
Dommage, le thème était prometteur, mais il est resté obscur (peut-être également pour les auteurs ?).
Fiche technique
Format : poche
Pages : 410
Editeur : J’ai lu
Sortie : 6 novembre 2020
Prix : 14,90 €