Tous les présidents qui débutent une guerre lors de leur premier mandat sont réélus.
C’est en cette année 2018 que la présidente des USA (Stephanie Paul) a envoyé une mission d’exploration lunaire (cela s’appelle une uchronie). Il est évident que l’argent des contribuables a été dépensé dans un but scientifique et non pas pour relever sa cote de popularité quelque peu défaillante. Seulement voilà, la présidente républicaine (ressemblant étrangement à Sarah Palin, la candidate à la vice-présidente des États-Unis en 2008) est contrariée car les deux astronautes ne répondent plus.
Sur la Lune l’astronaute James Washington (Christopher Kirby) est perplexe. Son coéquipier vient d’être assassiné et lui-même capturé. Par des Extraterrestres ? Non, par des Nazis. Ceux-ci se sont implantés sur la Lune en 1945 et depuis ils préparent la conquête de la Terre. Ah ? Et ils sont sur le point de réussir grâce à lui ! Quoi ?! En effet, le scientifique nazi Richter (Tilo Prückner) vient de réaliser que le smartphone de Washington dispose d’une prodigieuse puissance de calcul qui sera très utile pour achever l’arme devant permettre la conquête de la Terre.
Seulement voilà, la batterie s’épuise. Aussi le commandant Klaus Adler (Götz Otto) se porte volontaire pour en récupérer un autre sur Terre. Il emmène avec lui Washington pour sa connaissance des lieux. Il ignore que l’institutrice Renate Richter (Julia Dietze) s’est embarquée clandestinement pour la Terre.
Ce film humoristique de science-fiction nous informe de l’existence d’une base lunaire nazie sur notre satellite (tiens donc !) et que la personne qui occupe la Maison Blanche est le plus souvent préoccupée avant tout par sa réélection (ça, c’est moins surprenant).