Présentation de l’éditeur
Trois jeunes filles très différentes s’inscrivent comme apprenties infirmières dans un grand hôpital d’enseignement de Londres en 1934.
Dora
Elle quitte sa misérable maison bondée de la classe ouvrière pour une meilleure vie. Mais possède-t-elle ce qu’il faut pour suivre les autres filles mieux éduquées ? Et est-ce que son détestable beau-père la laissera un jour partir ?
Helen
Elle est née pour cette carrière: son frère est médecin et sa toute-puissante mère est une administratrice de l’hôpital. Mais arrivera-t-elle à vivre sa propre vie ?
Millie
L’infirmière Benedict est une aristocrate rebelle, dont l’attitude insouciante la fera se disputer encore et encore contre l’infirmière en chef. Est-ce que tout cela lui tient suffisamment à coeur pour devenir une infirmière? Ou retournera-t-elle à la vie luxueuse dans laquelle elle est née?
Avis de Claire
Les Filles du Nightingale, un titre fort prometteur, met en scène, de manière très romancée, la vie quotidienne d’apprenties infirmières au sein d’un des plus prestigieux hôpital de Grande-Bretagne, voire du monde, dans les années 30. Nous suivons tout particulièrement le parcours de trois d’entre elles, avec leurs bons et leurs mauvais jours.
Il y a tout d’abord l’adorable Dora Doyle, pour qui étudier dans cet établissement est synonyme d’échappatoire à sa vie misérable et surtout à son beau-père libidineux. Mais également Amelia « Millie » Benedict, une fille de la haute, qui entend bien vivre comme elle le désire, ce qui veut dire aussi refuser de faire un mariage de raison. Et enfin la mystérieuse Helen Treymane, qui n’est autre que la fille de la directrice de l’hôpital. Une position pas envieuse du tout…
On pense parfois à la célèbre série BBC Call the Midwife, même si bien sûr, ce n’est ni la même période historique (la série se passe après la 2e Guerre Mondiale), ni les mêmes conditions, mais il y a des similitudes, notamment concernant les thèmes passionnants du travail des femmes, leurs combats et leurs aspirations. Dans une société où les préjugés ont bon dos et où les libertés des femmes sont extrêmement réduites, chaque petite victoire apparaît comme une petite révolution.
Si l’intrigue s’essouffle un peu en cours de route, et que le dénouement est un peu trop cousu de fil blanc, ce roman de l’anglaise Donna Douglas reste une belle découverte, avec des héroïnes fortes, et dans l’ensemble, des personnages vraiment attachants.
Fiche technique
Format : semi-poche
Pages : 688
Editeur : Charleston
Collection : Poche
Sortie : 14 octobre 2016
Prix : 9,50 €