King’s Game Spiral – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Passionnée par les histoires d’épouvante, une jeune fille décide d’enquêter sur le jeu du roi qui vient de décimer une trentaine d’élèves du lycée de Tamaoka. Au cours de ses recherches, elle se retrouve dans une autre école en ruines, où elle découvre un carnet rédigé quelques mois auparavant par une certaine Natsuko Honda…

Car un an plus tôt, la machiavélique Natsuko de King’s Game Extreme est encore une lycéenne innocente, follement amoureuse de son partenaire d’athlétisme, Kentarô. Mais le jeu du roi va s’abattre sur sa classe et, pour sauver son petit ami, la jeune fille sera prête à tout… même à vendre son âme.

Avis de Hiromichi

Ce volume repousse une nouvelle fois l’échéance du « Jeu du roi » pour tous les lycéens du Japon. Nous suivons ici une jeune fille qui est fascinée par ce jeu. Elle a suivi l’histoire de Nobuaki à travers un roman publié sur internet, et pour elle ça ne peut pas être une rumeur. Elle veut retrouver ce Nobuaki Kanazawa, connaître la vérité et lui poser plein de question.

C’est ainsi que de fil en aiguille elle découvre que le garçon existe bel et bien. Avec une de ses amies elle va alors s’inviter dans son lycée. Elles y débarquent au milieu de la fête sportive de celui-ci, elle y entend également le nom de Natsuko Honda ce qui la fait tiquer. Elle sait qu’il y a un lien, quelque chose.

Du côté du lecteur, on comprend bien rapidement le lien entre ce jour et le premier du Jeu du roi du deuxième tome. Notre héroïne ne va pas pouvoir interroger les deux protagonistes mais va s’orienter vers l’ancien lycée de Natsuko où elle y découvrira un carnet dans lequel cette dernière raconte sa propre expérience.

On commencera ainsi son histoire en milieu de partie et à la première personne. C’est Natsuko qui étale ses pensées. Ici encore il n’y a que très peu de surprise car on sait déjà qui va s’en sortir. Mais, il est vraiment intéressant de voir de quelle manière Natsuko évolue dans sa façon de penser. Elle a été poussée et stimulée par une de ses camarades : Maï.

Dans chaque King’s Game, on commence à s’en rendre compte, il y a toujours une adversaire fille qui domine et veut survivre un peu plus. C’est d’ailleurs bien souvent d’une même façon qu’elle obtient se qu’elle veut, ce qui est plutôt désagréable. En effet, le sexe est une arme redoutable pour les filles et s’en est presque fatigant, car on relève une faiblesse d’esprit de la part des filles et des garçons, surtout quand le but est de survivre. C’est assez dérangeant surtout que celles qui survivent dans le dernier duel réfléchissent toujours de manière assez similaire, tout comme au final les héros qui sont en quelque sorte protégés par le virus, et ici c’est flagrant.

Mais outre cela, le quatrième tome relève notre curiosité. Il y a également quelques petites incohérences mais ce n’est pas si gênant, car le dernier Jeu du roi s’amorce et cela s’annonce prometteur car il n’y a fondamentalement plus de « héros » lié à Yonaki ou à la famille Honda. On suppose qu’on retrouvera notre héroïne friande d’histoires de fantôme et d’horreur, la question maintenant est : est-ce que le volume final nous offrira des réponses et une conclusion satisfaisantes ?!

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 348
Éditeur : Lumen
Sortie : 7 avril 2016
Prix : 15 €